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Belle idée de départ que celle de Cherry Blossoms – quand Trudi apprend que son mari est très malade, elle décide de l’emmener rendre visite à ses enfants sans leur annoncer la nouvelle. En route, c’est elle qui meurt et lui qui va exaucer son vœu secret de vivre au Japon. Les bons pitchs ne font cependant pas forcément les bons films. Celui-ci a des airs de mini Lost in Translation réalisé par Giuseppe Tornatore (Ils vont tous bien !) : lénifiant au point de réduire à néant une édifiante charge contre la gente masculine. Elle semblait pourtant être le vrai sujet du film tant la réalisatrice s’échine à stigmatiser les faiblesses du veuf ou de ses fils. Seule cerise sur ce lourd gâteau, un lyrique diaporama du Japon et de sa culture, vitrine n’atténuant pas la perplexité devant deux heures assez vaines.
Toutes les critiques de Cherry Blossoms, un rêve japonais
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour percevoir toute la beauté de ce film, il faut y entrer avec humilité et curiosité, comme on décide de faire un long voyage. Cherry Blossoms est une splendide histoire d'amour qu'un dialogue intérieur nourrit avec délicatesse. La caméra de l'allemande Doris Dorrie ne tombe jamais dans le pathos. Ses plans fixes de cerisier en fleur composent une merveille digne de Hokusai.