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Il y a quelque chose d’avenant dans cette histoire d’amitié entre deux femmes que tout oppose : Emma, mère fauchée provocante en minijupe, et Djemila, juriste sévère en tailleur strict, représentantes d’une France de mixité qui cherchent à s’apprivoiser sans se renier. Mais la complicité d’Isabelle Carré et de Rachida Brakni ne suffit pas à hisser cette
comédie sociale au-dessus des standards télévisuels, dialogues, personnages secondaires et mise en scène étant sacrifiés sur l’autel d’une plate mécanique scénaristique.
Toutes les critiques de Cheba Louisa
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film tout en nuances slalome entre les clichés, croque les situations sans caricatures et culmine dans la finesse d'écriture des dialogues (...) porté par la musique de Rachid Taha et par le talent des actrices, il fait vraiment rire et émeut. Aux larmes.
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Une énième comédie sociale à la conclusion qui ne fait aucun doute mais qui est portée par une troupe d’acteurs insufflant une brise d’une rare fraîcheur à l’ensemble du métrage pour se transformer en un souffle de force 10 quand il s’agit du couple Carré / Brakni.
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Une jolie comédie humaine, énergique et pleine d'humour, servie par des acteurs talentueux.
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Feel good movie fort appréciable, Cheba Louisa est une comédie pétillante qui devrait emballer le grand public par sa sincérité et son ton chaleureux. Un remède anti-crise à ne pas négliger.
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Les ficelles sont assez grosses, la réalisation sitcomesque, mais Rachida Brakni et Isabelle Carré, par leur vigueur et leur enthousiasme, emportent le morceau.
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Ce premier film comporte des maladresses, mais il prend, à mesure qu'il se développe, une vraie profondeur. On s'attache à ce duo de filles joliment interprété qui prône des valeurs humanistes.
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Une chronique d’un kitsch visuel abyssal qui brasse gentiment les préoccupations sociétales vues à la télé depuis trente ans : racisme ordinaire, communautarisme tour à tour étouffant et généreux, indécision des trentenaires, précarité…
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Emma (Isabelle Carré) et Djamila (Rachida Brakni) feraient un duo comique irrésistible – fantaisie contre esprit de sérieux, marginalité contre appartenance – si le scénario de Cheba Louisa ne les chargeait pas de tous les sujets de débats télévisés de la France contemporaine.
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L'envie est certes généreuse, et les intentions louables. Mais il n'y a rien de bien inédit dans l'approche de ces multiples thèmes alignés dans un scénario qui se cherche à travers la déclinaison de bons sentiments naïfs.
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Si le premier tiers du récit s'abîme dans les maladresses scénaristiques et la sur-caractérisation des personnages, le film impose ensuite un charme et une énergie qui lui permettent d'échapper au misérabilisme.
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un festival de bons sentiments filmé comme une sitcom.