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Plein de creux et de bosses, le film affiche sa liberté comme seule raison d’être. Certes, on sent la chaleur, l’été, et même le bourdonnement des insectes. Mais que ressent-on ? Pas grand-chose au-delà du plaisir « onaniste » du réalisateur à filmer quoi qu’il arrive et quoi qu’il en soit. L’ennui s’invite bien vite dans cette ode à la nature et au farniente. Et l’incapacité du spectateur à comprendre ce qui lui est proposé tourne franchement à l’agacement. Admettons qu’il y ait une certaine poésie à laisser ainsi le réel advenir. Mais que tant d’approximation passe pour du grand art, c’est une autre histoire.
Toutes les critiques de Ce cher mois d'août
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une oeuvre incandescente et bucolique, moderne et romantique, où le génie improvisateur de John Coltrane semble avoir donné rendez-vous à la fantaisie de la bande dessiné Le Génie des alpages, de F'murr. En gros comme en détail, rien d'aussi stimulant ne s'est fait connaître au cinéma depuis Jacques Rozier.
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Le cache-cache permanent entre le vrai et le faux pourrait tourner à l'exercice de style arty, prétentieux et vain. Ce cher mois d'août est au contraire constamment incarné grâce au regard plein de tendresse du réalisateur sur sa terre natale. Il flotte sur cette fugue estivale un parfum de douce euphorie, une brise de liberté qui rappelle le cinéma buissonnier de Jacques Rozier. Comme un appel irrésistible aux vacances.