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On s’attendait à une espèce de Visiteurs black avec les couloirs du temps inversés, des gags anachroniques inoffensifs et un gentil plaidoyer contre la haine identitaire. Au lieu de ça, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol ont affûté leur humour politiquement incorrect et choisi des héros noirs plus racistes que les Blancs. Certaines répliques, parfois limites (« On fait comment ici pour séduire une meuf ? Y a pas de cinéma, y a pas de cave… »), cohabitent avec des running gags basiques mais efficaces (« Ta grosse bite », balance régulièrement Monsieur Henri à la face de ses esclaves) et des saynètes pas du tout anodines sur la souffrance des peuples et le racisme (extra)ordinaire. Pour une fois qu’une comédie donne à réfléchir au-delà de la vanne...
Toutes les critiques de Case départ
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie très drôle, pas prise de tête mais pas idiote, grand public et familiale.
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Éboué et Ngijol : un tandem qui ne manque pas de culot. Avec Case départ, ils réalisent et interprètent une comédie sans tabou sur l’immigration et l’intégration.
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Ce retour dans le passé n’est pas sans rappeler Les Visiteurs. Mais on y rit beaucoup moins. La faute à des situations qui ne sont pas franchement drôles et à des dialogues qui ne font pas mouche.
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Avec sa mise en scène soignée et un casting aux petits oignons, Case départ se situe trois crans au dessus de la production comique made in France. Une bonne surprise.
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Le dispositif est autant prétexte à démonter le racisme ordinaire (culturel au XVIIIe, signe d’inculture aujourd’hui) qu’à fustiger la mémoire courte des jeunes générations. S’ils refusent le gag à tout prix au profit des personnages et d’un ton grinçant, les premiers sont trop schématiques et le second trop diffus pour que le film ne finisse pas par tourner gentiment en rond.
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Choc des mondes filmés sans imagination et gags gentillets en vue.
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En jouant avec les tabous du passé, ils se sont un peu leurrés en pensant que la comédie pouvait tout légitimer. L’art du mauvais goût peut-être jouissif, ici il est juste bêta.