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Et la réalisatrice, qui n’aime rien tant que les images, se voit contrainte de filmer la parole. C’est là que, parfois, le bât blesse : la stérilité des discours, le constat que la révolution n’est plus à l’ordre du jour... L’utopie n’est plus ce qu’elle était. Mais lorsqu’un jeune militant sort d’un meeting et s’énerve dans le couloir, lorsqu’un ouvrier de Peugeot Mulhouse raconte une journée en usine, une force s’incarne, et l’espoir renaît.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film laisse une image ambiguë mais peut-être exacte du militantisme LCR-NPA : jusqu’à aujourd’hui, ce parti n’a jamais rien changé à la société française, refusant le pouvoir, remettant éternellement à demain l’hypothétique Grand Soir. Mais c’est une famille de substitution où il fait bon vivre et penser.
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C'est d'ailleurs l'une des entrées significatives de ce film que de (dé)montrer comment les idées sans homme charismatique pour les représenter ne sont pas grand-chose.
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Du NPA, on n'apprend pas grand-chose. Juste qu'il y aura, peut-être, de nombreux porte-parole. Mais les médias s'en foutent. C'est Besancenot qu'ils veulent ! Allez, circulez, y'a rien à voir.