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Ce long voyage explore avec une grande finesse et une précision quasi documentaire le devenir adulte. (...) Richard Linklater a créé, sur un canevas simplissime, une œuvre extraordinaire, absolument inédite. (...) Le réalisateur de la trilogie des Before a patiemment capté les choses de la vie par petites touches, avec un script minimaliste qui lui a permis de s’adapter aux acteurs dont il a filmé l’évolution et le vieillissement. À partir de cette décennie de rushes obtenus à intervalles très espacés, avec une intelligence insensée du montage, il est parvenu à insuffler au résultat final une cohérence et une fluidité incroyables.
Toutes les critiques de Boyhood
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La patience a payé. Richard Linklater a construit, année après année, un beau film, sensible, au parfum unique. Profondément sympathique.
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Une approche artistique inédite, pour un véritable petit bijou de film.
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Un film humaniste qui réchauffe le cœur à travers ce parcours héroïque qui défie le tourbillon de la vie.
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Ce 3ème chef d’œuvre de Linklater affectera tout le monde : quelqu’un qui a été dans sa vie amant, enfant, parent ou ami.
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Inébranlable, spirituel et profond. Ce film vous laissera des séquelles profondes pendant très longtemps.
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Pas qu’UN film sur l’adolescence, LE film sur l’adolescence.
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En maintenant un dialogue perpétuel avec les époques qu’il traverse, Boyhood s’impose comme une chambre d’échos dans laquelle ne se joue pas seulement l’histoire d’un jeune homme, mais celle de tout le monde. (...) Strié d’ellipses, peuplé de coupures plus ou moins brutales dans sa narration, son récit n’en est pas moins lisible car Linklater parvient à le faire reposer sur des instants particulièrement évocateurs. (...) Une histoire dont la force tient dans ce qu’elle a de plus banale – de plus partagée avec tous ses spectateurs.
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Un regard plein de tendresse et d'une lucidité implacable pour un film rare, émouvant et fondamentalement positif.
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Plus qu’une histoire, Boyhood raconte le temps qui passe. Une chronique attachante.
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Une qualité organique dans « Boyhood » qui rappelle le travail passé des grands noms: Bergman, Fassbinder, Bresson.
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Le film détient cet humour pince-sans rire à la Linklater, on apprécie les instants magiques de la vie de tous les jours.
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Boyhood est un drame narratif mais on dirait vraiment un documentaire tellement c’est réaliste.
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le film va bien au-delà de son argument. Il établit un idéal de cinéma, où le pathos est progressivement rejeté hors champ pour s’attarder sur des moments anodins mais pourtant décisifs de ce qui constitue la vie.