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La vie rangée de Nolan, employé de banque marié mais secrètement gay, est mise sens dessus dessous par sa rencontre nocturne avec un jeune prostitué. L’indéfectible sourire triste de Robin Williams (dans l’un de ses derniers rôles) incarne idéalement ce déchirement intérieur, cette énergie vitale domestiquée dans une existence mensongère – et ce, moins par crainte du qu’en-dira-t-on que par phobie de blesser autrui, c’est d’ailleurs ce qui rend le personnage touchant. Dommage qu’à l’instar de la partition tout en retenue de son acteur, la mise en scène feutrée de Dito Montiel ne s’émancipe pas vraiment de sa mécanique (espaces géométrisés / gros plans vacillants) pour venir nous bousculer.
Toutes les critiques de Boulevard
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comme dans la plupart de ses rôles dramatiques, Robin Williams interprète son personnage avec justesse, déployant une sensibilité par petites touches sans jamais surligner les sentiments.
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Une composition bouleversante.
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Ce beau portrait austère et mélancolique d’un sexagénaire discret, tenté d’assumer enfin son homosexualité, offre à l’acteur l’occasion d’une performance bouleversante (...)
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Malgré une fin quelque peu précipitée, qui prend à rebrousse-poil cette indolence naturelle qu’on pensait inaltérable, Boulevard démontre que la partition de Williams pouvait amplement dépasser le cadre de la comédie. Rien que pour cela, le film mérite qu’on y prête attention.
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Quelques lourdeurs, tout de même, par endroits, mais l'important n'est pas là. On se fiche que le film soit bon ou mauvais. Boulevard est un émouvant écrin funéraire, un bel adieu à un acteur aimé.
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Boulevard, d’une façon assez discrète et inattendue, arrive pourtant à assumer cet état imprévu d’épitaphe pour l’interprète d’Hook et deMrs. Doubtfire (...)
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(...) cette histoire d'amour (...) manque de finesse.