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Dans la lignée de Constant gardener et Lord of war, Blood diamond s’appuie sur une formule hollywoodienne éprouvée (le film d’aventures africaines), pour porter à la connaissance du grand public un fait historique récent: le lien entre l’exploitation des diamants en Afrique et la guerre civile. (…) L’interprétation de premier ordre fait oublier les stéréotypes liés aux personnages : dans le rôle de l’aventurier cynique, Leo di Caprio montre ce qu’on attendait depuis longtemps : à 31 ans, il est devenu adulte. (…). Jennifer Connelly est toujours parfaite, et presque un peu trop pour les camps de réfugiés. (…)Autrement, pour un film hollywoodien, c’est le haut du panier.
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Un petit film sympa pour le week end ? Dans le genre joyeux et rigolo, Blood Diamond parle des enfants soldats, des diamants de sang qui financent les massacres africains et des milliers de réfugiés parqués dans les camps sierra-léonais… Revenez : Zwick (à qui l’on doit le sous-estimé Dernier Samouraï) fusionne aventure et engagement avec brio. Derrière l'ironie, la « coolitude » de Léo et les péripéties se cache un pamphlet rageur et Blood Diamond sensibilise finalement mieux qu’une campagne UNICEF. Zwick parle de divertissement ? On dira que Blood Diamond est « affreusement divertissant ».
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Une aventure haletante. Ce périple sur la piste des trafiquants de diamants fascine. Grâce aux acteurs en général et à Di Caprio en particulier comme souvent très juste. Grâce au rythme imprimé à l’ensemble. Grâce au sujet qui ne laisse pas indifférent et à cette peinture d’une Afrique violente et sanglante. C’est d’ailleurs sur ce dernier point qu’on peut raisonnablement s’interroger : cette vision de l’Afrique n’est-elle pas clairement réductrice ? Reste qu’au-delà du débat, Blood Diamond devrait assurément passionner.
Toutes les critiques de Blood Diamond
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Des diamants de sang. Le sang, c’est tout ce qui reste à l’Afrique maintenant qu’elle n’a plus de larmes. L’œil aussi sec que le cœur, Archer le trafiquant est brillamment interprété par un Leonardo DiCaprio méconnaissable. Salaud jusqu’au bout, son cynisme fait froid dans le dos et rappelle qu’un sursaut de bonté ne rattrape pas une vie de crimes. À ses côtés, Djimon Hounsou risque tout pour arracher son fils aux révolutionnaires. Cette dépendance mêlée de haine et d’incompréhension qui lie les deux hommes est le parfait symbole des relations entre l’Afrique et les pays développés. Il est tout de même regrettable qu’un film qui vise à dénoncer la corruption des plus hauts placés présente l’armée gouvernementale comme une victime.
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Edward Zwick cisèle ici un grand film d’aventures haletant, poignant et engagé. Avec un Leonardo Di Caprio époustouflant (…) ce pur joyau devrait briller à la prochaine cérémonie des Oscar.
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Un film d’action et de divertissement donc qui dénonce avec brutalité les exactions des uns (les milices) et des autres (les mercenaires blancs) contre la population civile, les tortures, le sort odieux fait aux enfants soldats, les manœuvres des puissances occidentales pour exploiter au mieux la guerre civile et tenir le marché du diamant. Un film dans la droite ligne de « The constant gardener » ou « Lord of war ».