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Bienvenue au cottage ! Sa situation idéale, sa forêt sympathique et son hôte… accueillant. Film d’horreur comique ou comédie d’horreur, les deux vont bien à ce petit film britannique qui raconte l’histoire d’un kidnappeur, (mal) aidé par son branque de frère, d’une blonde à forte poitrine et d’un fermier psychopathe… Jusqu’ici tout va bien. Sur un postulat banal, le réalisateur Paul Andrew Williams trousse un petit film sympathique, évitant soigneusement les clichés, et parvenant à nous foutre vraiment la trouille tout en nous faisant rire. Car lorsque l’on attend le pire, le cinéaste déjoue la situation et nous surprend là où l’on s’y attend le moins. Il parvient à créer des personnages attachants malgré les situations délirantes dans lesquelles ils se retrouvent embarqués, grâce notamment à la performance des acteurs (Andy Serkis – et ses compagnons – sont terribles) et on meurt (ahah) d’envie de savoir qui en sortira vivant – ou pas.
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La vraie boucherie de Bienvenue au Cottage est son rythme passé à la moulinette de multiples influences: la sitcom british, les premiers films de Peter Jackson et les imbroglios à la Guy Ritchie (Snatch). L'ensemble donne une farce sympathique, une série B arrosée d'effets qui tâchent dans laquelle Serkis-Shearsmith est l'ingrédient le plus digeste.
Toutes les critiques de Bienvenue Au Cottage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L’humour et l’horreur sont les deux ingrédients essentiels de ce nouveau cocktail britannique. Avec Bienvenue au cottage, on passe notre temps entre éclats de rires et frissons de dégoûts, planqué derrière sa veste, grâce à un scénario qui ne cesse de nous prendre à contre-pied. Au programme, une bimbo blonde au langage peu châtié, deux frangins pas toujours très malins et un paysan défiguré pas franchement accueillant. Pour son deuxième film, Paul Andrew Williams est brillant sur tous les plans. En bonus, Bienvenue au Cottage nous rappelle qu'Andy Serkis – souvent dissimulé derrière des personnages numériques – est un (très) bon comédien. Dans la veine comico-gore de Shaun of the dead, n’hésitez plus à pousser les portes de ce cottage pas comme les autres.
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Cette comédie à l'humour aussi noir qu'un caillot de sang désamorce par le rire les films de genre façon "Halloween" ou "Massacre à la tronçonneuse". Si son humour est très british, son scénario, lui, tient plutôt du comique à l'italienne. Sauf la dernière partie qui, soudain, vire au gore le plus revigorant, avant de tourner en eau de boudin.
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Bienvenue à la ferme ! Cette comédie policière pleine d’énergie excellemment menée par un duo comique à l’impeccable fonctionnement (Andy « Golum » Serkis et Reece Shearsmith) vire à la comédie d’horreur sans jamais cesser de faire rire. Pas d’effets spéciaux particuliers : rien que les outils de la ferme ! Et on en fait des trucs avec râteau, pelle, pioche et autre hache. Le réalisateur réussit son pari de réunir deux genres en un film cohérent et solide jusqu’au bout. Une réussite que ce séjour à la ferme sans rien de bucolique !