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Deux hommes s’échappent d’on ne sait où et trouvent refuge dans la forêt. Puis un événement dramatique survient. Ellipse. Nous voici de nos jours. Ariane trouve un trou dans la même forêt et s’y aventure. À la manière (mais pas avec autant de style) des récits oniriques et mythologiques d’Apichatpong Weerasethakul, Alessandro Comodin (L’été de Giacomo) tisse un réseau de liens mystérieux et transcendantaux entre les êtres. Passé la première partie, intrigante, on s’ennuie ensuite ferme tant la multiplication des formes de récit (fiction naturaliste, documentaire, concept art) finit par nous faire lâcher prise.