-
L’histoire d’amour entre le fougueux Solal et la belle Ariane pendant l’entre-deux-guerres a marqué des générations de lecteurs. Entravée par des problèmes de production, cette
adaptation du classique d’Albert Cohen nous parvient deux ans après la mort du réalisateur, qui n’a pas réussi à traduire en images et en mots le tourment des amants magnifiques.
Si Jonathan Rhys Meyers a l’envergure du rôle, la top model Natalia Vodianova en est très loin. Le résultat ressemble à un banal roman de gare à l’esthétique publicitaire tapageuse.
Toutes les critiques de Belle du Seigneur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Dialogues sur- signifiants, scénario poids lourd, musique tonitruante, acteurs à côté de leurs pompes (les décoratifs Jonathan Rhys Meyers et Natalia Vodianova) : le film déroule mécaniquement ses scènes sur fond d’apparats luxueux et ne fait qu’illustrer avec maladresse les mots et intentions de Cohen. A oublier de toute urgence.
-
Certes, l’image est classieuse, mais c’est à se demander si on a vraiment aimé le chef-d’œuvre d’Albert Cohen, si notre cœur a réellement palpité pour les amours passionnelles,
idéalistes, de Solal et Ariane qui rendaient tout trivial et déplacé. Ici, le luxe, les exaltations des personnages ne semblent que caprices d’enfant gâté, aussi agaçant qu’argenté. -
Hélas, Belle du seigneur déchante aussi rapidement qu’il a pu susciter, chez les amateurs avérés, les plus belles promesses.
-
Le film est court, il a fallu trancher dans l'épais volume de 800 pages. Au vu du résultat, on se dit que les ciseaux n'ont pas coupé aux bons endroits. La vaste fresque se transforme en adultère à l'eau de rose.
-
Les aficionados du chef-d’œuvre d’Albert Cohen ont sans doute tout intérêt à retourner aux pages de ce roman réputé inadaptable.
-
un film lesté par la vacuité de ses artifices.
-
La mise en scène est moins heureuse. Gravement malade au moment du tournage, le réalisateur n’a pu en achever le montage, donnant davantage à son film valeur de témoignage que de véritable œuvre.
-
Inspiré du roman d'Albert Cohen, ce film, à la mise en scène parfois maladroite, plonge le spectateur dans une atmosphère oppressante.