-
La musique nourrit encore le nouveau Felix Van Groeningen qui, après Alabama Monroe, confirme son talent pour raconter de grandes tragédies familiales transfigurées par une bande-originale géniale. Variété, rock, electro participent d’une histoire euphorisante qui épouse les caractères passionnés des personnages principaux confrontés à leurs démons et à leurs aspirations contraires. Cette volonté d’imprimer du rythme, de procéder par ellipses brutales ne va pas sans quelques accrocs : le film manque de respirations et quelques personnages secondaires sont sacrifiés. La générosité de FVG, son sens du portrait, sa vision d’un cinéma total emportent néanmoins facilement l’adhésion.
Toutes les critiques de Belgica
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
L’immersion dans la vie du Belgica est totale durant ces (courtes, pour le coup) deux heures sept, et nous redoutons rapidement le générique de fin clôturant ce film « très belge » d’une grande beauté, qui fait du bien et dont on ne ressort pas indemne.
-
D'un récit classique, Felix Van Groeningen tire une fable habitée, cruelle et euphorisante, sublimée par la partition de Soulwax.
-
Ce qui impressionne ici, ce n'est pas tant un scénario plutôt balisé que la virtuosité de la mise en scène qui rend compte de la folie et de l'énergie du lieu.