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De toute évidence, Alex de la Iglesia considère Balada trise comme une sorte de best of où il peut réaffirmer à l'envi son attachement sincère pour les freaks et draguer à nouveau un public geek qui le soutient depuis Action mutante. Là où le bat blesse, c'est que l'on retombe aussi sur les défauts des précédents films du cinéaste (le moins n'est pas nécessairement l'ennemi du bien). On peut trouver ça épuisant, excessif ou de mauvais gout. Mais les films qui témoignent d'une telle énergie et qui hurlent leur soif de cinéma à chaque plan ne sont pas si fréquents.
Toutes les critiques de Balada triste
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Chargée d'images d'une intensité inouïe et de personnages hors du commun, cette oeuvre est, au final, un grandiose et génial fatras cinématographique.
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Cette plongée dans l'univers du cirque se révèle tonitruante, sanglante, émouvante et poétique à la fois
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Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu une oeuvre aussi pure (...)
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Relecture irrévérencieuse des années Franco, cette "Balada triste" apparaît comme une synthèse idéale de son style heurté et vivifiant. Le sublime côtoie souvent le n’importe quoi absolu, mais le charme du projet réside justement dans ce détraquement en règle. Ou comment passer en un plan de John Waters à Ernst Lubitsch.
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Balada triste ne cesse de bouger les lignes entre le bien et le mal, entre la beauté saisissante de certaines séquences et le grotesque de longs passages délirants (...)
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(...) les astucieuses trouvailles, qui jouent de la confusion des attributs du cirque et de la guerre ou du rire et de l'effroi ne parviennent pas à dépasser le gimmick de luxe.
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Ce conte sauvage, qui convie Buñuel et Hitchcock, est drôle et écoeurant. Grotesque et outrancier. Comme le sourire du clown.
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Cette farce foisonnante, excentrique et baroque permet à Alex de la Iglesia d’user à outrance d’un humour corrosif contre le totalitarisme franquiste. Dommage que la mise en scène éblouissante soit quelque peu ternie par un récit qui part en vrille.
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Un peu fatiguant quand même, malgré de beaux moments d'humour noir.
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Un conte grotesque et prétentieux censé évoquer les séquelles de la guerre civile espagnole et du franquisme. Sinistre, vulgaire, grand-guignolesque et néanmoins récompensé à la Mostra par un lion d'argent sous la présidence de Quentin Tarantino.
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De la Iglesia replonge dans le grotesque dégoulinant.
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Ce qui aurait pu être une oeuvre politique subtile se transforme en un délire grotesque sur deux psychopathes.