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Jake Kasdan, collaborateur de Judd Apatow (notamment sur la série Freaks and Geeks), s’est associé à Gene Stupnitsky et Lee Eisenberg, scénaristes de la série The Office, pour tailler sur mesure un rôle trash et cash à Cameron Diaz. Car qui, à part elle et Drew Barrymore, est capable aujourd’hui de balancer dans une comédie romantique, la bave quasiment aux lèvres : « Je veux m’asseoir sur sa tronche » ? Pour une fois, l’héroïne d’une romcom est un mec ! Une version sexy du gros lourd qui sent le vestiaire des garçons. En face d’elle, la proie est une fillette. Il faut voir Justin Timberlake, gnangnan à souhait, plus roux et frisé que jamais, porter des gilets de laine de prof d’algèbre et chanter faux pour sa dulcinée. Si la première partie de Bad Teacher, déclinant le manuel de survie d’une salope chez les Bisounours, dépote, la seconde patine un peu à force de multiplier les sous-intrigues (la triche à l’examen d’État, la sortie scolaire...), comme pour retarder l’irrésistible conclusion : le mec qui attend tranquillement pendant tout le film que vous ayez fini vos conneries, c’est lui le prince charmant.
Toutes les critiques de Bad Teacher
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pendant 1h33, nous sommes amenés à adopter une vision du monde (si l'on peut dire) assez politiquement incorrecte par son individualisme sans fard. Tout cela se manifeste par le biais d'un humour verbalement assez salé, parfois potache, qui se maintient à un rythme honorable.
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Cette comédie délicieusement trash a le mérite d'être claire : l'éducation et le bien-être en classe, Elizabeth s'en moque.
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Perchée sur ses Louboutin de 13 cm, sexy et vacharde, Cameron Diaz court après un Justin Timberlake incroyablement repoussant, ce qui tient de l'exploit. D'accord, ça reste un tout petit film, mais cette brise de mauvais esprit se révèle quasi salutaire entre deux bourrasques de superhéros.
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Les affrontements à répétition entre la méchante enseignante et son alter-ego bien pensante risquent de lasser le spectateur. On attendait une comédie moins prévisible et un scénario plus riche. Dommage.
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Certains échecs sont plus douloureux que d'autres. Celui de "Bad Teacher" laisse pantois tant le film avait tout pour plaire. (...) Le cast n'est pas en cause ici, mais il est condamné par Kasdan et ses scénaristes (pourtant issus de "The Office") à barboter de situations bâclées en dialogues navrants. Recalé.
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Un vent de politiquement incorrect et salutaire souffle sur la première partie de cette comédie d'été, avec sa dose de mauvais esprit. [...] Mais les choses s'alourdissent à force d'affrontements répétés, d'intrigues attendues, de dialogues plats.
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Hormis l'abattage de l'actrice et quelques gags politiquement incorrects, l'humour gras et répétitif domine. Avec, en prime, ce cocktail d'obscénité et de puritanisme qui déferle sur la comédie américaine depuis quelques années.
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[Cette comédie] est juste mal foutue, laborieuse et d'un opportunisme potache assez horripilant.