Toutes les critiques de Avant que j'oublie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Grassin

    Dans Avant que j'oublie, dernier volet d'une triolgie entamée avec L'arrière-pays et prolongée par La chatte a deux têtes, Jacques Nolot, armé de cette diction blanche qu'affectionnait Bresson, crache tout, oscille entre panache et trivialité, tragique et déroisoire. N'épargne rien ni personne. Et surtout pas lui-même.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Un quotidien piteux, mis à nu - Nolot n'hésite pas à s'exposer, ventru et pénis à l'air, en train de faire le café du matin. Nulle trace d'indécence ni d'apitoiement pourtant. Car la dérision reste tapie, prête à surgir à tout moment. Rarement l'antienne de l'humour comme politesse du désespoir aura si bien convenu qu'à cette autofiction où la crudité est encore une mise en scène.

  2. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    La grande audace du film, qui est aussi le grand risque qu'il prend, tient au fait qu'il est exclusivement peuplé d'hommes. Plus précisément, le monde dans lequel vit Pierre se divise entre d'anciens gigolos devenus riches - souvent après avoir hérité de leur protecteur -, et de jeunes types dont les premiers s'offrent à leur tour les services sexuels. Quelle que soit la palette des sentiments, le commerce des corps est ici indissociable de celui de l'argent - ce qui se traduit par une série de dialogues invraisemblables, parasités par des considérations pécuniaires.

  3. Elle
    par Anne Diatkine

    Paris est bien filmé, les séances de psychanalyse aussi, avec un psy qui écoute sans prendre de notes, ce qui est rare au cinéma. Il y a de l'humour dans les dialogues de ce film clanique, qui ne regarde résolument pas ses spectatrices sans que ce soit forcément réciproque.