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Une mère flingue des curés pédophiles par vengeance. Sans être dépourvu d’ambition, ce film belge est bien caricatural et finalement de très mauvais goût.
Toutes les critiques de Au Nom du Fils
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre film de genre et dénonciation, Au nom du fils trouve un ton original et séduisant. Son dénouement d’une cruauté incroyable est l’un des plus surprenant qu’on a vu depuis longtemps.
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Le film de Vincent Lannoo se réclame ouvertement du pamphlet et a le mérite d'aborder un sujet résolument tabou. "Au nom du fils" évite pourtant toute provocation excessive, mais dénonce clairement l'omerta de l'Eglise sur un sujet qui dérange.(...) "Au nom du fils" se situe dans le sillage d'un "C'est arrivé près de chez vous" et ne mérite pas d'être la cible d'une poignée de réactionnaires qui agitent le goupillon dès que l'on gratte là où ça fait mal.
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Belge, corrosif, intelligent, et très bien mis en scène: ainsi apparaît, dans toute sa blancheur maculée de rouge, le nouveau film de Vincent Lannoo. Laissez-vous surprendre par ses gags sans compromis, très noirs, vecteurs d’une réflexion ouverte bien comme on aime.
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La charge contre l’Église est jouissive mais le scénario manque de punch et de conviction au long cours pour que le tout sorte de l’ornière du film à prétexte…
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Vincent Lannoo, réalisateur bruxellois, ne recule pas, et traite le sujet de front. Servi par une actrice inspirée, Astrid Whettnall, le film ne se perd pas en recherche de style ou en fioritures : il va à l’essentiel. C’est du cinéma de combat, efficace et poignant.
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On pense à «Kill Bill», bien sûr, mais malheureusement sans le panache et la fluidité qui font les grands réalisateurs. Dommage, on aimerait tellement que ce génie aussi arrive près de chez nous…
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Cette farce sanglante et réjouissante sur la religion aurait mérité plus de développement.
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Dérangeant, Au nom du fils est un film à 100% belge, en cela qu'il n'hésite pas à nous bousculer dans nos convictions les plus profondes en flirtant avec le burlesque, à la manière d'un C'est arrivé près de chez vous. Animée par la performance ébouriffante de la magistrale Astrid Whettnall, cette comédie noire provoque le rire sur un terrain aussi glissant que la pédophilie et le racisme. (...) Etrange, mais efficace.
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Le film, qui reste imparfait à plus d'un égard, souvent plus maladroit que ses intentions, ne tient pas moins son engagement avec un souffle inattendu au regard des difficultés de l'entreprise : il pose les bonnes questions, ou du moins repose avec des mots nouveaux les questions qu'on est peut-être las de se poser.
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Mais, de bonne facture et fort bien épaulé par la composition d’Astrid Whettnall, tour à tour stoïque et déterminée, il se révèle aussi plus subtil qu’il pourrait y paraître dans sa façon de faire tomber tout son petit monde de Charybde en Scylla.
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Politiquement incorrect, délectable (malgré une baisse de régime à mi-parcours), le film et porté par une sublime justicière vengeresse (Astrid Whettnall) à qui l’on donnerait volontiers le bon dieu sans confession.
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En bon Belge, Vincent Lannoo carbure à l'humour noir, à la provoc et à la parodie. Sous le vernis de la farce acide, le film dénonce un tabou et un fléau: la pédophilie dans l'Eglise et l'omerta qui l'accompagne. En prêtre opportuniste, Philippe Nahon est effrayant de bonhomie perverse.
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Bref, Au nom du fils fera probablement davantage parler de lui pour ses audaces outrancières que pour ses réelles qualités d’écriture, trop discrètes
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Vincent Lannoo voulait traiter, autour d’un sujet sensible et sous cette forme extrême, d’un « aveuglement de la foi » qui peut mener à l’injustice et aux extrémismes. Son film pourra légitimement choquer. Au-delà des scènes granguignolesques, « Au nom du fils » laisse pourtant filtrer une gravité et un propos plus intéressants que sa forme ne le suggère.
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Entre drame et parodie, le film ne trouve pas le ton juste et enchaîne les invraisemblances
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Vincent Lannoo se situe indéniablement dans la veine réaliste trash d’un Rémy Belvaux, mais il manque de souffle et d’autodérision dans son traitement.
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Vincent Lannoo signe ici un film à l'emporte-pièce, une dénonciation de la bigoterie qui, par son outrance, manque sa cible.
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Autant le confesser, ce film très allumé qui emprunte à tous les genres, du western à la tragédie, laisse pensif. Seule la qualité de jeu des acteurs empêche de faire totalement une croix dessus.