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L’année dernière, La Vraie famille de Fabien Gorgeart abordait sous la forme mélodramatique, la situation affective particulière des enfants placés en nourrice. A partir d’un même sujet, David Depesseville dont c’est le premier long-métrage, laisse de côté toutes effusions pour une approche plus sauvage et brutal. Si le geste est fort, l’extrême âpreté de l’ensemble nous laisse trop à distance, et ce, malgré un final volontairement lyrique.