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Tourné en super-8, ce premier long tisse le portrait fantasque d’une jeune fille pas comme les autres. Étudiante timide en fac de lettres, Artémis est une déesse cachée sur Terre. Sa rencontre avec l’impétueuse Kalie va l’amener à se révéler. Récit d’une amitié qui vire à l’amour, fable douloureuse sur la perte de l’enfance, fantaisie mythologique, Artémis... réussit à tout concilier. Si Hubert Viel s’égare parfois à trop vouloir distancier son propos, son film n’en possède pas moins un charme désuet assez attachant.
Toutes les critiques de Artémis, coeur d'artichaut
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les deux copines entament un road trip loufoque. Des chansons paillardes résonnent lors de teufs décontractées, de gros éclairs chassent des policiers zélé lors d'une scène quasi fantastique. C'est fou, c'est frais, c'est un pied de nez indispensable à la comédie française formatée.
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On ne dirait pas comme ça, mais la brune (Frédérique Barré) est la déesse de la chasse et la blonde (Noémie Rosset), une nymphe au cœur innombrable. Nouveau venu, Hubert Viel s'amuse avec talent et effronterie à mélanger les mythes hellènes et les filles d'aujourd'hui.
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Artémis, déesse de la chasse, débarque à l'université de Caen en master 2 de lettres modernes... Avec son super-8 ultracharbonneux et ses effets spéciaux à la Méliès, cette fantasmagorie mythologico-burlesque est un bijou.
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Un des objets les plus étonnants parus en salle dernièrement. (...) Un délicieux double portrait féminin, hirsute et très doux à la fois.
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Bringuebalant, tout en sursauts de ton, Artémis cœur d’artichaut signe pour Hubert Viel une entrée pétaradante dans le cinéma national – un Frances Ha provincial et décalé où s’entrechoquent mythologie, badinage, et surtout, beaucoup de poésie.
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Ce portrait d’une amitié amoureuse entre deux étudiantes, enrobé dans une image super 8 en noir et blanc, réserve néanmoins une bonne surprise : la découverte de deux jeunes interprètes singulières, Frédérique Barré et Noémie Rosset, au charme indéniable.
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Délicieux hommage à la nouvelle vague, à son esprit de liberté et à son goût pour les personnages féminins hors norme, "Artémis" assume l’héritage de Rohmer, Rozier et Varda mais parvient à tenir ses mentors à distance pour affirmer une belle personnalité d’auteur.
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Fantaisie autour de la vie sentimentale de deux jeunes filles, tourné en super 8 noir et blanc (...) Ca démarre comme un faux making-of (.) et ça se poursuit en pastiche de cinéma-vérité. Sauf qu'au lieu de chercher la vraisemblance sociologique, le film ose le parallèle mythologique, avec un certain aplomb littéral. (...) Si cette mise en place emport le morceau; la suite des aventures des deux héroïnes souffre quelque peut de revenir au stade de "la tranche de vie naturelle limite cra-cra". (..) Heureusement la dernière partie redécouvre le potentiel de son imaginaire désinvolte en osant le recours au fantastique. (...) Même imparfait, le film aura rempli sa mission, à savoir faire rimer Artémis avec malice.