-
Il y croit dur comme fer, Reda Kateb, à son personnage de brave chauffeur de taxi qui est accusé d’avoir kidnappé une fillette et se retrouve pris dans un engrenage judiciaire aussi absurde qu’épouvantable. Et la première demi-heure, accrocheuse, tendue, laisse même augurer d’un suspense plutôt efficace. C’est alors qu’un humour inapproprié se met à parasiter l’intrigue et que les enjeux du récit se diluent soudain au rythme de twists à la désinvolture dramatique déconcertante. Au point que tout le monde, sauf le grand Reda, toujours royal de professionnalisme, semble peu à peu démissionner du film. Il ne reste plus qu’à sortir les rames pour parvenir à aller jusqu’au bout.
Toutes les critiques de Arrêtez-moi là
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Reda Kateb, qui a accepté le rôle précisément parce qu'il traite de ces victimes désarmées face à un système qui les broie, est le moteur parfait de cette montée en tension dramatique qui dresse au passage un inquiétant portrait de lajustice.
-
La réalisation est ici efficace, carrée, froide. Bannier dissèque la justice française avec cynisme et précision en lui opposant la détresse d'un Reda Kateb tout bonnement époustouflant.
-
La mécanique est parfaitement huilée, le spectateur marche bien et Reda Kateb excelle dans un rôle difficile, une fois encore.
-
Venu des séries télé, Gilles Bannier, dont c’est le premier long-métrage, filme au cordeau, sans s’appesantir ni s’apitoyer. C’est terriblement efficace. La machine judiciaire en sort en très mauvais état.
-
Reda Kateb est plus que convainquant en homme trop confiant qui ne pense pas avoir besoin de ses défendre et n'est d'ailleurs pas armé pour le faire.
-
Portée par un Reda Kateb formidable dans un rôle d’homme digne broyé par un système dysfonctionnel, cette histoire d’erreur judiciaire proprement menée, sans toujours passer par des voies subtiles, vient pertinemment enrichir le débat sur l’éternel problème de l’exercice de la justice à échelle humaine.
-
Sans chercher à renouveler le genre, il donne à voir une approche clinique des arcanes du pouvoir et de la rigidité des autorités.
-
Arrêtez-moi là peut compter sur l'interprétation sans faille de Reda Kateb (...)
-
Reda Kateb a beau donner au geste le plus banal une force incroyable, finissent par éclater les défaillances scénaristiques de ce thriller où la police oublie de rechercher la fillette disparue !