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Après avoir commencé assez fort, le scénario d’Arbitrage prend un tournant inattendu quand Nicholas Jarecki double les enjeux en adjoignant une intrigue de pur thriller à un drame financier qui évoquait à la base le récent Margin Call. Ce virage, qui menaçait d’emmener le film sur un terrain dangereusement balisé, fait au contraire monter les enchères et place le personnage principal au coeur d’une situation encore plus diabolique. Proche de James Toback (auquel il a consacré un documentaire, The Outsider, en 2005) et frangin d’Andrew
Jarecki (Capturing the Friedmans), le réalisateur signe le portrait fascinant d’un homme sous tension, d’un chef de clan qui ne sait plus quel héritage protéger – matériel ou moral. C’est là que se situe l’« arbitrage » du titre, négocié avec une classe folle par Richard Gere, qui n’avait pas impressionné la pellicule de cette façon depuis un bail.
Toutes les critiques de Arbitrage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un thriller tendu où l’on retrouve une des plus grandes stars au top de sa forme qui incarne parfaitement un des magnats de la finance New Yorkaise jouant avec les lois et certaines questions éthique.
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Nicholas Jarecki surprend avec Arbitrage, qui au premier abord, ne paie pas de mine, et se révèle thriller de gros calibre qui nous ferait même penser parfois à du Hitchcock. En plus d'embaucher Richard Gere, parfait en magnats de la finance corrompu, il engage notre chouchoute Brit Marling. Que demander de plus ?
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Gere obtient enfin le rôle dont il a rêvé toute sa carrière.
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La performance de Richard Gere est pour beaucoup dans le plaisir éprouvé à le voir se dépêtrer de ses soucis financiers et policiers. On adore le détester !
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Entre le thriller et l’étude de personnages, ce film avance rapidement et avec assurance avec tous les détails ajoutés minutieusement.
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premier long-métrage de Nicholas Jarecki, un suspense plutôt réussi dans lequel Richard Gere incarne Robert Miller, un puissant homme d’affaires sans scrupule.
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Le réalisme du film est dû à l’incroyable prestation de Richard Gere.
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Arbitrage, de Nicolas Jarecki, livre une intrigue qui tient en haleine jusqu’à la dernière seconde. Un rôle en or pour un Richard Gere au sommet de son talent.
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Ce polar de Nicholas Jarecki est bien mené mais sans grande surprise ni grande ambition.
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Un thriller divertissant servi par une excellente distribution.
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Pour ses débuts en réalisation, Nicholas Jarecki réussit, sur fond de magouilles financières, un pur thriller, classique mais diablement efficace. Dans le costume du businessman véreux, Richard Gere emporte l’adhésion : le noir lui va si bien. Assurément, sa meilleure prestation depuis longtemps.
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Oscar en vue pour le vétéran Richard Gere pour son rôle de "héros" à la Madoff, en plus séduisant !
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Pour son premier long métrage, Nicholas Jarecki établit le portrait d’un nanti arrogant qui pourrait être l’un des acteurs de la crise économique : il a fait des mauvais placements avec de l’argent qui ne lui appartenait pas, a tout perdu et refuse d’assumer les conséquences de ses actes. Son interprète, Richard Gere, l’a envisagé comme un être humain. "Qui fait des mauvais choix, certes! C’est un charmeur, à l’image de Bill Clinton. Il sait manipuler le système." Un suspense efficace, dans l’esprit des thrillers sulfureux des années 1980.
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Le jeune cinéaste se plaît à entretenir le doute. Il prend son faux jeton de héros au piège d'une enquête criminelle qui semble lui régler son compte, mais qui se révèle une fausse piste. La mise en scène, aussi, tente le double jeu : sous des airs de film à suspense, c'est l'étude de caractère qui l'emporte, nuancée et nourrie par une fine connaissance des milieux de la finance. La malhonnêteté du père-patron va de pair avec un souci de protéger, en même temps que ses intérêts, ceux des siens et de ses employés. Le scénario est assez habile pour nous faire changer de point de vue sur lui, comme sur ses victimes, qui se révèlent très aguerries.
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Ce n’est pas un thriller très percutant, cependant c’est une histoire qui nous pique car elle évoque notre admiration ambivalente sur les élites de la finance
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Gere est très bon pour incarner le personnage de Robert qui doit faire des choix décisifs, il parait d’ailleurs plus humain qu’intraitable. Il joue le rôle du patriarche philanthrope avec son côté pétillant habituel à la perfection.
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Ce conte moral très noir permet à Richard Gere de briller de toute sa splendeur argentée. En gourou de la finance dépravé, il réussit à la fois à horrifier le public et à le mettre dans sa poche.
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Une histoire effrayante et sous tension autour de l’effroyable monde de la finance.
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Richard Gere incarne un genre de Bernard Madoff sexy dans ce thriller prenant qui confirme le talent de la jeune Brit Marling découverte dans Another Earth.
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Un thriller boursier trop impersonnel pour convaincre. Il ne manque qu'une mort de lapin domestique ou une scène de réalité virtuelle pour que le réalisateur nous refasse "liaisons fatales" ou "Harcèlement".
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« Arbitrage » est un thriller efficacement troussé et bien interprété qui remplit l’une des fonctions primitives du cinéma : distraire. Mais au-delà de cette fonction ludique, ce film dessine le portrait d’un monde en perdition : le nôtre. Il lui manque juste ce supplément d’humanité et cette distance narquoise qui ont inspiré tant de comédies à Frank Capra et Preston Sturges, après la crise de 1929.
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Cela ressemble à Margin Call. Cela imite Le Bûcher des vanités. Cela n'en a ni la saveur ni la profondeur.
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Le scénario du réalisateur Nicholas Jarecki est tellement pauvre qu’il doit tenir sur 5 pages.
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Médiocre au possible !
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Arbitrage laisse un goût de déjà-vu (...) Heureusement, Richard Gere et Susan Sarandon assurent le spectacle et sauve,t la mise.