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Toujours au bon endroit au bon moment, le documentariste Sacha Gervasi a suivi le groupe depuis le fond de leur hiver canadien jusqu’à un simulacre de come-back dans un stade japonais, en passant par les tournées crapoteuses en Europe centrale. Au passage, il a capturé de vrais moments de stress, le soutien des proches et l’invraisemblable persévérance qui fait tenir ces quinquagénaires irrésistibles.
Toutes les critiques de Anvil
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est un film-documentaire poignant, touchant, rempli d'émotions, de rires jusqu'aux larmes. C'est un film sur la vie, sur l'amitié, sur l'amour, sur la passion. C'est drôle et sensible. Il faut courir le voir. C'est un film qui deviendra culte, s'il ne l'est pas déjà.
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(...)ce documentaire sur un obscur groupe de metal parvient à conquérir la critique partout où il passe, rafle des récompenses dans les festivals. Parce qu'il contient tous les ingrédients d'un excellent scénario de fiction, avec en plus l'estampille authentique et la puissance d'une émotion qui affleure à chaque plan. L'espoir alimente le suspense, les rebondissements ne manquent pas, les bonnes et les mauvaises nouvelles non plus, l'énergie, les clashs... Et tout est vrai. Sacha Gervasi rend hommage aux idoles de sa jeunesse avec une pudeur bienveillante. Toujours juste, il parvient à capter les moments bien choisis, équilibre rire et larmes, sans faire l'économie de quelques très belles images. Et quand il le faut, il installe sans forcer un parallèle entre deux époques situées à 30 ans d'écart, laissant exploser le sens de cette confrontation. C'est bien vu et, comme tout le reste, ça fait mouche.
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Après un démarrage hilarant à la Spinal Tap – fans piqués, backstage crasseux et trains loupés lors d’une tournée surréaliste en 2006 –, c’est titillé par un montage habile que l’on suit les réactions des proches. L’occasion de moments de franchise des femmes et fratries, tous ayant réussi alors que leurs baladins de frères et maris courent toujours après la gloire à 50 ans passés. Mais quand Robb le tourmenté voit dans la caméra une sorte de sérum de vérité et évoque son père, Juif hongrois rescapé d’Auschwitz, ce que nul ne savait, le film trouve un ton plus humaniste. Il cadre au plus près des espoirs de ces frères siamois jamais ridicules, qui à chaque engueulade se réconcilient en larmes à la Astérix & Obélix, et touche au cœur le spectateur qui ne peut que souhaiter à Anvil de sortir enfin ce treizième album. Qu’il soit ou non fan de metal n’a alors plus aucune importance.
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Anvil pourrait se résumer à ça : deux bourrus au coeur d'or et aux rêves de métal, arc-boutés sur leurs tempêtes pour ne pas sombrer dans le néant. (...) Ils sont renversants, bouleversants. Et euphorisants.
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Surprise : Anvil est encore en activité et ses membres, à 50 ans passés, nourrissent toujours des rêves de gloire. Centré sur la relation entre Steve, le chanteur, et Robb, le batteur, deux éternels gamins, ce rockumentaire à la morale très américaine (croyez en vos rêves !) négocie en beauté le virage de l’humour vers l’émotion.