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Road-movie existentialiste ? Film de vengeance ? Après un début volontairement fragmentaire et elliptique, tout se précise (un peu) à partir du moment où l’héroïne quitte Toronto et prend la route. Elle a l’air de savoir où elle va car elle sait ce qui s’est passé, mais ce n’est malheureusement pas le cas du spectateur, obligé de la suivre patiemment pour découvrir ce qui va arriver, soit pas grand-chose. Selon le cliché en vigueur dans les road-movies, le voyage est plus important que le but, ce qui rend les rencontres notables. Mais ici, elles sont aussi rares qu’insignifiantes et donnent l’impression d’avoir été inventées pour meubler. Du coup, le film, qui dure pourtant à peine une heure et demie, générique compris, n’en finit pas de se traîner.
Toutes les critiques de Another Silence
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans ce western moribond, habillé d’une photographie étouffante et d’un cadrage d’esthète, une touche de social et l’humanité retrouvée vont peu à peu conduire la protagoniste vers la catharsis. Dans un contexte ethnologique pas anodin, sera-t-il pardon ou source de sa propre perte ? Réponse à la fin de ce très joli drame qui n’a pas peur du mot silence.
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Sa caméra peine à trouver l'image juste, le rythme adéquat, et l'atmosphère ouatée dans laquelle il inscrit son récit neutralise tout émotion. Résultat, son Another Silence, (...) paraît bien trop inoffensif pour convaincre.