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L’aspect didactique du film (on se doute que les faits décrits se sont réellement produits) est aussi sa limite. Certainement généreuse, indignée à coup sûr, Cherien Dabis se contente d’aligner des situations édifiantes propres à ébranler les consciences. Efficace, certes, mais sans nuances ni terrain propice à la réflexion. La dernière séquence, incitation au repli communautaire, clôt d’ailleurs toute discussion...
Toutes les critiques de Amerrika
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Non seulement, Cherien Dabis montre ce climat d'insécurité et la difficulté d'adaptation de ces gens, mais elle réussit à rendre ces personnages attachants.
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Sur cette trame très classique, Cherien Dabis réussit un drôle de film (...). On reconnaît des scènes déjà vues maintes fois (...) mais ces faiblesses ne suffisent pas à empêcher Amerrika d'être un début prometteur et, surtout, un film profondément attachant. Cherien Dabis a sûrement des progrès à faire en tant que scénariste, mais c'est déjà une remarquable directrice d'acteurs.
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Cisjordaniens, Irakiens, terroristes : bon nombre d’Américains ignorent la différence. Les exilés souffrent à la fois des préjugés et de la perte de leurs repères. Mais peu à peu, de petites solidarités s’affichent. Une nouvelle communauté naît… A travers ce film où prévaut la simplicité, la réalisatrice fait œuvre autobiographique, raconte son rêve américain, ses limites mais aussi ses réussites. Les personnages dégagent une belle humanité, de la tendresse, de la chaleur. Un beau film qui dit tout de l’exil sans discours.
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Sans éviter les clichés, cette comédie dramatique saisit la tragédie d'un peuple par l'angle d'une famille moyenne en dressant un beau portrait de mère courage palestinienne (...).
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Hormis la scène finale– un tableau de groupe à l'harmonie un peu forcée –, le film dessine ces parcours d'immigrés avec simplicité et finesse. Amerrika aborde de front des questions très graves (comme le racisme chez les jeunes), mais avec un humour bienvenu. (...) Cherien Dabis ne verse ni dans la gratitude aveugle envers l'Amérique, ni dans la critique amère : son regard sur l'intégration est plein de promesses.