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Ce n’est pas qu’on en apprenne beaucoup sur le président socialiste chilien renversé par un coup d’État en 1973 (et lâchement assassiné), mais cette quête en forme de journal intime filmé fait exister l’homme. Sa petite-fille signe ici son premier long métrage, elle brise le silence et, cherchant à replacer son aïeul au centre de l’album familial (mari, père...), captive et émeut.
Toutes les critiques de Allende mon grand-père
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Marcia Tambutti mène sa barque à contre-courant et parvient, à force d'obstination, à isoler des regards, à donner toute leur portée aux silences, et révèle peu à peu les drames qui ont construit son identité.
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(...) un émouvant voyage aux thématiques universelles qui ne devrait laisser personne insensible.
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De ce récit se dégagent une mélancolie poignante, un sentiment d’injustice terrible : les scènes où la réalisatrice parle avec sa grand-mère (disparue en 2009) sont très émouvantes.
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En plus de sa dimension historique, le film est un document très personnel, modeste dans la forme, qui doit beaucoup à l’engagement à la fois simple et sincère de la réalisatrice devant la caméra.
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Une prouesse de sensibilité, de pudeur, de détermination, où le spectateur voit sous ses yeux, pas à pas, une famille surmonter enfin l’épreuve de son passé pour mieux s’ancrer dans le présent, avec mille nuances pour chacun de ses membres.
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Cette attachante enquête intime questionne moins la grande histoire que ses effets secondaires sur une famille, d'une génération à l'autre.
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De cette violence faite à un homme si profondément aimé par les siens, mais aussi par une partie de la nation chilienne, ce film tire un paradoxe familial : la douloureuse réticence à évoquer son souvenir, contre laquelle le film-même tente, non sans mal mais avec probité, de se construire.
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Un film à voir plus en tant que document psychologique qu’historique.