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En revenant sur les circonstances (mystérieuses) de la mort de son père, militant anticolonialiste, avocat du FLN et conseiller du régime à l’indépendance du pays, la réalisatrice d’Algérie du possible esquisse en filigrane un panorama de la révolution algérienne, cette période de guerre et de l’après-guerre surtout, quand le pays fut un temps le "Phare du Tiers Monde", le refuge des révolutionnaires et la tête de pont des non-alignés. Composé de témoignages plus ou moins édifiants des collègues ou compagnons de lutte du père disparu, le film, document passionnant sur l’Algérie des années 1960 quand il creuse vraiment une piste, souffre d’une trop grande dispersion et d’un manque de pédagogie. L’enquête de cette fille à la recherche de son père se mène parfois au détriment de l’analyse historique que l’on aimerait que le film soit plus.