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Un soir, une femme entre dans un restaurant et rencontre un jeune homme séduisant... Le talent de Julie Gayet et le charme de Raphaël Personnaz ne suffisent pas à rehausser un scénario prévisible aux dialogues téléphonés. Sans autre logique que celle de rompre la monotonie de ce voyage à deux qui les entraîne jusqu’au petit jour, quelques personnages secondaires – vite esquissés –, passent. L’un d’eux nous interpelle, un gardien de nuit africain joué par Bakary Sangaré, dont l'imposante présence évoque tout un monde.
Toutes les critiques de After
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Alors que la plupart des films romantiques remuent les clichés comme autant de coups d'épée dans l'eau de rose, "After", lui, nous arrive sur l'écran comme une météorite tombée du 7e ciel.
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Une nuit pour se découvrir, une nuit pour s’aimer. Un premier film tout en douceur. Raphaël Personnaz et Julie Gayet, couple de la rentrée.
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Un jeu de séduction tour à tour souriant, pesant ou troublant. Un voyage au bout de la nuit et du flirt qui fait d’After une fort belle histoire de rencontre.
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La réalisatrice parvient à maintenir l'intérêt, que ce soit par sa direction d'acteurs, son texte, écrit par elle, son sens du cadre ou des décors.
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Joli premier film qui profite d’une ambiance noctambule du meilleur effet, After est sans doute un projet modeste, mais qui sait séduire par son atmosphère sensuelle et son beau couple d’acteurs.
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L'équipée nocturne est inégale, instants enjôleurs tranchés net par des envolées incongrues, bribes de tendresse étouffées par la mollesse de l'écriture. Le naturel de Julie Gayet et Raphaël Personnaz, heureusement, fait passer bien des choses.
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En quête d'un divertissement prenez le temps de considérer une petite halte qui vous fera passer un agréable moment que vous aurez tôt fait d'oublier. Amateurs exigeants de films romantiques et un tant soit peu mémorables, passez votre chemin.
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Le premier film de Géraldine Maillet – qui a dû voir « Before Sunrise », de Richard Linklater – pèche sur bien des points (des fragilités d’écriture, entre autres). Mais quelques scènes (boîte de nuit ou baiser) distillent leur charme volatil et les acteurs, passionnants à regarder, tiennent la route.
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Julie a une vie bien rangée, Guillaume est en train d'inventer la sienne. Balade jazzy dans un Paris aux antipodes du cliché romantique, "After" raconte la nuit de leur rencontre comme une bulle d'ivresse et d'amertume mêlées. Parfois maladroit mais à voir pour l'électrisant duo Julie Gayet-Raphaël Personnaz.
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Julie Gayet est fort romantique en femme au bord de l'adultère mais la minceur du propos fait ressemble le film de Géraldine Maillet à un long clip élégant. Il nous laisse vagues comme sur la jetée d'une nuit blanche.
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[Les] dialogues sont servis par des comédiens pleins de talent et de charme. (...) La gêne, les maladresses, les silences ont toute leur place entre eux. Si leur Paris, chantier permanent, n'a rien de romantique, la nuit, troisième personnage, donne une énergie particulière à ce film à fleur de peau.
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Frappé d’une indolente consternation, on se retrouve ainsi face au désastre d’un film totalement sourd à sa propre nullité
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Cette romance express consommée entre deux amants dans la nuit parisienne est une éprouvante suite de jeux de séduction grotesques et de psychodrames joués en surrégime.
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Dans ce portrait de groupe qui marche sur les brisées de Claude Sautet - l'émotion et la profondeur en moins - les enjeux sont absents.
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"After" est une histoire d'amour fastidieuse et anti-romanesque : Géraldine Maillet plombe son film en le parant des ternes atours d'un quotidien parisien sans imagination.