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Les yeux fuyants, le visage fermé, la diction hésitante, l’acteur [Hugh Dancy] anglais sort – un peu laborieusement – le grand jeu, dans un rôle aux intentions limitées. Plus convaincante est la prestation de la charmante Rose Byrne, déjà croisée dans Star Wars – Épisode 2, Troie et Marie-Antoinette. Elle est obligée, ici, de recourir à un large éventail d’émotions face à l’inexpressivité
d’Adam et aux problèmes familiaux que traverse son propre personnage. Clinique, insuffisamment organique, la relation improbable
entre ces deux amoureux débouche sur un mélo classique, joliment photographié et réalisé mais au ton très consensuel. Trop.
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Ce qu’il s’agit avant tout de relever, c’est la finesse de l’écriture du scénario de Max Mayer. Concentré sur un scénario particulièrement travaillé, Max Mayer n’a pas poussé la réalisation à son maximum. De nombreuses scènes semblent tout droit sortie de longs métrages de Woody Allen période années 70. Si l’atmosphère en est appréciable, l’originalité, elle, ne prime pas. Cependant, happé par la démarche pataude de Hugh Dancy (Adam) et le charme de Rose Byrne (Beth), le spectateur déguste plaisamment ce second long métrage d’un cinéaste sensible.