Toutes les critiques de A l'ombre de la république

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    Stéphane Mercurio a suivi l’équipe du CGLPL (Contrôle Général des Lieux de Privation de Liberté), laquelle veille au respect des droits fondamentaux des détenus dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques. Archi-prosaïque (on visite un établissement emblématique toutes les demi-heures), ce documentaire brille cependant par sa justesse et son extrême précision. Il saisit autant la complexité de la mission des contrôleurs (souvent réduits au rôle de psy de fortune) qu’il offre un éclairage presque inédit de l’univers carcéral, où les aberrations administratives et les expérimentations douteuses sont dénudées au scalpel.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Guillemette Odicino

    A l'ombre de la République appuie là où ça fait mal : témoignages forts des " enfermés " sur l'absurdité de la durée des peines (...), sur l'isolement (...) et sur les petites humiliations quotidiennes. Il met aussi en lumière les belles âmes qui constituent la petite équipe de contrôleurs (...).

  2. StudioCiné Live
    par Emmanuel Cirodde

    Ce document (...) non content d'aligner des faits objectifs, s'immisce dans des échanges de paroles poignants entre détenus et ces contrôleurs. En résulte, comme on peut s'y attendre un portrait en creux édifiant des lieux d'enfermements en France.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Puissant et passionnant.

  4. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    le film dresse un bilan terrible, auscultant sans colère les carences financières du système et les soubassements catastrophiques des réformes politiques : la surexploitation des détenus par des entreprises privées, les prisons modernes où l’on pousse les résidents à se bourrer de médicaments pour les rendre malléables. Un pur cauchemar administratif.

  5. Libération
    par Sonya Faure

    Une plongée inédite dans les lieux de "privation de liberté". Essentiel.

  6. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Stéphane Mercurio tire parti des contraintes de son tournage, des visages qui veulent échapper à la caméra, de la monotonie désespérante des lieux modernes, de la banalité sordide des vieilles prisons, pour établir la dramaturgie de son film (...).