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Ce premier fi lm en langue basque ne surfe sur aucune vague ! Dans un hôpital, où elles veillent chacune un malade, Aixun et Maite, qui se sont connues enfants, se retrouvent
par hasard à l’âge de70 ans. Outre l’homosexualité féminine, 80 jours évoque l’âge, la solitude, l’incommunicabilité, le sens du devoir... La mise en scène, à force de normaliser ce qu’elle montre, ne cesse de s’affadir sans trouver son rythme. La force du film vient de ses interprètes féminines, Itziar Aizpuru et la débutante Mariasun Pagoaga, bouleversantes et justes.
Toutes les critiques de 80 Jours
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les deux actrices (dont l'une non professionnelle) sont épatantes, et les réalisateurs réussissent constamment à mettre en valeur la tendresse et l'insolite de la vie quotidienne. Pudique et joliment mélancolique...
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Homosexualité refoulée, chocs des cultures et tendresse, le jeu des regards force le respect. Cependant, le film aurait gagné en intensité s'il n'était pas soumis à un rythme imposé par un compte à rebours lourd et maladroit.
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Cette belle histoire d’amour impossible tournée avec pudeur s’appuie sur des actrices formidables qui nous touchent au cœur, malgré une certaine indigence formelle. Emouvant.
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Si la trame reste cousue de bons sentiments et la mise en scène sans prétention, ce projet n'en reste pas moins original, humain et jolient abouti.
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Filmées en plans larges, ces retrouvailles incomplètes sont saisies par petites touches progressant, un peu pesamment, vers une épreuve de vérité non dénuée d'amertume, constatant les ravages du temps qui passe et les occasions manquées de la vie.
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Comment mettre en scène les relations amoureuses entre deux Espagnoles d'âge mûr sans tomber dans le cliché, s'en remettre à la facilité des flash-back de la jeunesse révolue ou tomber dans la mièvrerie? Ce film, de langue basque et de bonne facture, s'y risque et évite globalement ces écueils.
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Filmées en plans larges, ces retrouvailles incomplètes sont saisies par petites touches progressant, un peu pesamment, vers une épreuve de vérité non dénuée d'amertume, constatant les ravages du temps qui passe et les occasions manquées de la vie.
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Jon Garaño et José Mari Goenaga, dans 80 jours, signent une chronique douce-amère qui se distingue par sa pudeur et sa discrétion. Avec ce portrait tout en délicatesse d'une femme assaillie par des émotions contradictoires et qui hésite entre une nouvelle vie inconnue et son quotidien immuable auprès de son vieil époux, les cinéastes, bien aidés par leurs remarquables comédiens, font preuve d'une sensibilité qui touche juste. Une des bonnes surprises du moment dans l'actualité cinéma.
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Si le scénario s’articule sur quelques rouages par trop voyants, la mise en scène et l’interprétation, en petites touches délicates, tiennent à distance la fiction militante et saisissent, au détour de jolis moments d’intimité, la sensualité d’un trouble inattendu ainsi que la mélancolie d’un désir inassouvi et du temps écoulé.
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Ce film basque traite avec tact et humour un sujet aussi rare que délicat, l'attirance de deux femmes au crépuscule de leur vie. Actrices débutantes, les deux interprètes principales, touchantes et très crédibles, insufflent une belle intensité à ce film simple, mais plein de tendresse et de retenue.
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Les dialogues comme les situations, attendus et souvent plats, ne cessent de lisser un sujet intéressant. (...) Le film ne parvient jamais à se libérer du conformisme qu'il met en scène – et la romance sombre trop vite dans la caricature.