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Maintes fois adaptée au cinéma, la légende des quarante-sept rôninsa donné lieu à de multiples interprétations, entre exaltation de l’héroïsme et critique du système féodal japonais. Par ignorance oupar calcul, les producteurs de ce film n’en ont retenu qu’une série de motifs hétéroclites qu’ils ont mélangés sans réflexion aucune, en vue de produire un blockbuster d’action destiné au public des multiplexes. Rien à dire sur la réalisation, qui utilise efficacement chaque dollar d’un budget énorme. Pourtant, avec ses forêts de cerisiers en fleurs artificielles, le domaine du shogun passe autant pour un jardin japonais que le casino Venetian de Las Vegas ressemble à Venise. Ce n’est pas le mauvais goût qui est en cause mais plutôt l’inculture, l’amnésie volontaire et l’arrogance des cadres du studio, aveuglés par leur foi exclusive dans les études de marché et leur mépris des spectateurs. Cette fois, leur calcul était faux : 47 Ronin s’est planté aux États-Unis et il risque de subir le même sort partout ailleurs.
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Maintes fois adaptée au cinéma, la légende des quarante-sept rônins a donné lieu à de multiples interprétations, entre exaltation de l’héroïsme et critique du système féodal japonais. Par ignorance ou par calcul, les producteurs de ce film n’en ont retenu qu’une série de motifs hétéroclites qu’ils ont mélangés sans réflexion aucune, en vue de produire un blockbuster d’action destiné au public des multiplexes. Rien à dire sur la réalisation, qui utilise efficacement chaque dollar d’un budget énorme. Pourtant, avec ses forêts de cerisiers en fleurs artificielles, le domaine du shogun passe autant pour un jardin japonais que le casino Venetian de Las Vegas ressemble à Venise. Ce n’est pas le mauvais goût qui est en cause mais plutôt l’inculture, l’amnésie volontaire et l’arrogance des cadres du studio, aveuglés par leur foi exclusive dans les études de marché et leur mépris des spectateurs. Cette fois, leur calcul était faux : 47 Ronin s’est planté aux États-Unis et il risque de subir le même sort partout ailleurs.
Toutes les critiques de 47 Ronin
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Oubliez l’histoire, souvent nébuleuse, et laissez-vous emporter par les images puissantes et irréelles de ce flm épique.
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Les costumes sont superbes, et Keanu Reeves, entouré d’acteurs japonais pur jus, campe un héros charismatique, sorte d’ancêtre de Neo. Une odyssée guerrière prenante, plus convaincante que la première réalisation de l’acteur, Man of Tai Chi, qui sortira le 30 avril 2014.
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ne fresque épique qui nous plonge dans le Japon médiéval. Pour sauver leur terre aux prises d’un tyran, 47 samouraïs désavoués vont unir leurs forces. Du grand spectacle avec aussi au casting Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki et Tadanobu Asano.
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Aussi impressionnant que les images le prouvent, le film se bat pour capter l’attention du public, il connait le sens caché de la légende.
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Doté d'un budget de 175 millions, cette superproduction enchaîne un peu trop les clichés sur les films de combat. Il n'empêche que le spectateur bienveillant devrait trouver dans cet honnête spectacle de quoi se mettre sous la dent.
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Le rythme est laborieux et le ton austère.
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Pas l’infâme purge à laquelle on aurait pu s’attendre mais bien trop bordélique dans la mise en scène et au rendu formel assez moche pour emporter véritablement l’adhésion.
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Sous le récit gloubi-boulga, la mise en scène branlante et un Keanu Reeves transparent - dont le rôle a été greffé à l'histoire originelle pour séduire le public occidental - percent une ambition épique et quelques beaux moments qui font plaisir à voir. Le reste, moins.
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Cette superproduction élégante, riche en effets spéciaux et en combats habilement chorégraphiés, dépoussière le film de samouraïs et marque le retour d’un Keanu Reeves au meilleur de sa forme.
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De l'action, du sentiments, des monstres, des valeurs nobles : bel ouvrage pas révolutionnaire mais efficace.
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Sorcières, démons, dragons et combats spectaculaires, cette superproduction un rien bancale, mais pas désagréable, a connu un échec cuisant et immérité outre-Atlantique. Ce qui a sérieusement douché les espoirs de come-back de Keanu Reeves.
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Même si les images sont belles, cette version ordinaire de la légende japonaise du 18ème siècle est dépassée et peu impliquée.
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Ce film revisite à la serpe, pardon, au sabre, le folklore japonnais. Il ne faut pas être regardant sur l'exactitude historique et les effets numériques.
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Devant la caméra ? De la classe, de la noblesse, de la puissance. Derrière ? Personne de convaincant. Et c’est dommage.
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Vendre à un public moderne une histoire d’adultes qui s’ouvrent le ventre afin de satisfaire à une tradition ancestrale, voilà qui demande une belle dose d’effort.
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La rhétorique japonaise de l’honneur est respectée. Mais ce magnifique livre d’images, en 3D « gonflé » assez efficace, reste dénué d’émotion. L’action est privilégiée, mais les enjeux lacunaires.
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Beaucoup trop guindé, on a envie de plus d’humour, plus de folie.
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Si les ambitions de Carl Rinsch tendent clairement vers une fresque à hauteur d'un Seigneur des anneaux nippon, elles sont muselées dans un produit hollywoodien formaté sur moins de deux heures, forçant un rythme effréné dommageable, là où 47 Ronin aurait vraiment mérité une trilogie.
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Pour son premier long métrage, Carl Rinsch livre une fresque ambitieuse mais inaboutie, à la narration bancale.
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Un film fantastique-aventure peu remarquable, « 47 Ronin » s’intéresse qu’à l’action du Samourai au lieu de se concentrer sur des thèmes plus importants comme l’honneur et la destinée.
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Une bande de ronins, des hommes bannis de leur village, s'unissent pour venger la mort de leur maître. 47 Ronin est un film enthousiasmant qui ravira les amateurs de Japon féodal.
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Keanu Reeves jette ses dernières forces dans une série B imparfaite mais attachante.
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Le réalisateur de publicité Carl Erik Rinsch fait des débuts trébuchants dans le cinéma de fiction. Un plaisir régressif est néanmoins envisageable (avec modération).
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Largement perfectible mais non dénué d’ampleur et d’une réelle majesté, servi par des images splendides et une reconstitution fastueuse (les costumes et décors sont grandioses), 47 Ronin ne méritait pas son échec et reste une belle aventure. A l’image de John Carter éreinté lors de sa sortie en salles et quelque peu réhabilité par la suite, souhaitons qu’il puisse finalement trouver son public.
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Le réalisateur est impliqué dans son film mais le résultat reste fastidieux.
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Un film trop long et décevant, l’attente n’en valait pas la peine.
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Les fondations de l’histoire sont inchangées mais la direction est incohérente
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Premier long-métrage de l'Anglais Carl Rinsch, 47 Ronin nous conte l'histoire de quarante-sept samouraïs déchus cherchant à venger la mort de leur maitre. Légende populaire au Japon, elle est ici revisitée à travers le prisme du film fantastique. Si le concept de départ peut grandement éveiller notre curiosité, l'ensemble reste malheureusement trop convenu et souffre d'un trop gros manque de rythme pour susciter un réel intérêt.
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Universal a confié la réalisation de ce blockbuster d'arts martiaux en 3D à un pubard novice, Carl Erik Rinsch, et le rôle principal à ce ringard de Keanu Reeves. Résultat : un désastre financier et artistique, pour un film sans âme, technologiquement anachronique et plastiquement vulgaire.
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L’adaptation de cette célèbre légende japonaise est hélas trop bavarde, mais marque tout de même le retour d’un Keanu Reeves plutôt martial._
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47 Ronin est typiquement le film malade rompu aux compromis : on a l'impression que tout le monde a voulu donner son avis pendant le tournage et le montage et qu'en voulant plaire à tout le monde, le résultat provoque beaucoup de frustration. C'est dans cet état que l'on sort de la projection.
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C’est con comme tout, académique et spectaculaire tout ensemble, malgré des effets-spéciaux gonflés in extremis en 3D pour un effet calamiteux de cinématique bâclée qui flirte avec le nanar. (...) C’est triste, mais pas très grave non plus.
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L’original de Kenji Mizoguchi de 1941 est un classique tiré de faits réel sur le Japon du 18ème siècle, celui-ci est un navet qui peut passer son chemin.
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Le titre adapté serait plutôt « Ronin perdu dans le crépuscule ».
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« 47 Ronin » est trouble, confus, pesant mais ce n’est pas non plus un pur désastre.
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Ne méritant pas sa réputation de daube insondable, 47 Ronin est malgré tout un mauvais film qui sent la bataille entre producteur, réalisateur et distributeur pour un résultat final trop brouillon pour convaincre. Et malheureusement parfois un peu ridicule.
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Le premier long métrage de Carl Erik Rinsch qui marque le retour de Keanu Reeves dans un blockbuster s’avère décevant.
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Keanu Reeves ne correspond pas du tout au rôle.
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Ennuyeux, hégémonique et profondément moche.