Fête de la VOD 2024
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Furiosa, Le Deuxième acte, Memory, Love Lies Bleeding... voici la sélection de Première.

La Fête de la VOD est de retour ! Pendant huit jours cette année (contre quatre habituellement), c'est l'occasion pour les cinéphiles de profiter de 200 films à prix réduit à partir de 2€ en location, et 5€ à l’achat. Des films récents (Oppenheimer, Un p'tit truc en plus, Gran Turismo, Fall Guy...) ou de patrimoine (Peau d'âne, Les Plages d'Agnès, Amour, Les Aventures de Rabbi Jacob…).

A Première, on a choisi de vous concocter une sélection composée de quelques uns de nos coups de coeurs des 15 derniers mois, des films qui n’ont pas forcément cartonné au box-office mais qu’on vous recommande de rattraper, si vous ne les avez pas déjà vu.

La Fête de la VOD se déroule du mercredi 16 octobre au mercredi 23 octobre 2024 sur huit plateformes : Arte VOD, Canal VOD, Orange VOD, Filmo, Pathé home, Orange, Universciné, Viva et Première Max by Vidéofutur, le service de streaming lancé par Première en partenariat avec Viva. Plus d'infos sur le site de l'évènement : https://fetedelavod.fr/

Profitez de la Fête de la VOD sur Première Max

Furiosa : une saga Mad Max, de George Miller 

Le public n’est pas allé voir massivement la dernière folie de George Miller, et on porte la responsabilité collective de l’enterrement annoncé de la saga chromée. Alors la moindre des choses, c’est de voir et revoir Furiosa sur la meilleure télé possible, avec le son à fond et les yeux écarquillés devant le spectacle offert par le cinéaste de 79 ans et son super duo d’acteurs (Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth). On n’en fera plus des comme ça… 

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Le Deuxième acte, de Quentin Dupieux 

Voir Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel et Raphaël Quenard franchir allègrement le 4e mur en ouverture de Cannes était assez réjouissant. Ca marche aussi sur petit écran pour ceux qui n’auraient pas encore maté le dernier Dupieux. Comme bon nombre de films du réalisateur, Le Deuxième acte s’essouffle un peu dans le troisième, mais les amateurs du réalisateur sauront apprécier cette digression absurde et minimaliste sur le cinéma. 

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Love Lies Bleeding, de Rose Glass

Deuxième film de Rose Glass après Saint Maud, qui confirme les espoirs placés dans la cinéaste londonienne. Love Lies Bleeding plonge dans les entrailles white trash du Nouveau-Mexique eighties pour raconter l’histoire d’amour rebelle et sanglante entre Lou, la propriétaire d’une salle de sport miteuse (Kristen Stewart, plus cool que jamais) et Jackie, une culturiste ambitieuse (phénoménale Katy O’Brian). Glass tricote un étonnant thriller romantique, dans la veine flashy et frimeuse de Sailor et Lula, comme une vieille série noire à la David Goodis peu à peu contaminée par le fantastique. Parfois à la lisière du grotesque, mais surtout très singulier, et franchement entêtant.


 

Memory, de Michael Franco

Habitué d’un cinéma rugueux (Daniel y ana, Chronic) qui appuie là où ça fait mal, Michel Franco fend l’armure comme jamais en mettant en scène la rencontre impromptue de deux âmes brisées – une femme agressée sexuellement dans sa jeunesse, un homme atteint d’une maladie dégénérative lui faisant permettre la mémoire – qui va faire naître, après moult soubresauts, la plus inattendue des histoires d’amour. Un mélo déchirant mais jamais mièvre car épousant l’instabilité chronique de ses proches et incarné par un duo magistral Jessica Chastain et Peter Sarsgaard, primé à Venise pour son interprétation.


 

Les Trois fantastiques, de Michael Dichter

Situé dans une petite ville ardennaise en pleine désindustrialisation, ce premier long met en scène trois enfants de 13 ans inséparables dont, suite à la sortie de prison du grand frère de l’un d’eux, les petites combines les entraînent vers des situations de plus en plus dangereuses. Un récit initiatique qui raconte avec une immense délicatesse un passage brutal de l’enfance à l’adolescence en mêlant avec maestria teen movie, thriller et drame social et sur lequel plane l’ombre jamais écrasante du Stand by me de Rob Reiner.

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Le Livre des solutions, de Michel Gondry

Après des années loin du grand écran, Michel Gondry faisait son retour fin 2023 avec une comédie où Pierre Niney jouait son alter ego, Marc. Un cinéaste fantasque parti monter son dernier film dans les Cévennes pour s’éloigner de ses producteurs, mais qui se retrouve plongé dans le chaos de ses idées incessantes. Un autoportrait assez désopilant d’un bipolaire qui fait suer tous ses collaborateurs, gamin hyperactif et capricieux qui aimerait que tout le monde percute aussi vite que lui. Très drôle (l’abattage comique de Niney est remarquable), très touchant, très Gondry.

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Mystère à Venise, de Kenneth Branagh

Kenneth Branagh conclut sa trilogie - injustement mal aimée - Hercule Poirot avec le meilleur et le plus surprenant des trois. En semi-retraite, le célèbre détective déprime à la Cité des Doges, en s’empiffrant de pâtisseries, quand une enquête dans un magnifique Palazzo décati et hanté le pousse à reprendre du service. Magnifiquement mis en musique par Hildur Guðnadóttir, Mystère à Venise offre un délicieux moment de frisson familial (où l’on croise Camille Cottin, Tina Fey et Jamie Dornan) à rattraper à la maison. 

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Les Filles d’Olfa, de Kaouther Ben Hania

Grand film au concept fou, Les Filles d’Olfa entend raconter l’histoire complexe de cette Tunisienne, mère de quatre filles, dont les deux aînées se sont volatilisées dans des circonstances troubles. Pour y parvenir, la réalisatrice Kaouther Ben Hania mélange témoignages et reconstitutions de scènes de vie, jouées par des actrices qui interprètent les disparues (et parfois Olfa elle-même, quand l’émotion est trop forte). Un dispositif de cinéma surpuissant qui aurait pu étouffer l’émotion, mais lui permet au contraire de surgir avec une force décuplée. Vertigineux. 

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Salem, de Jean-Bernard Marlin

Non, ce n'est pas une adaptation de Stephen King. Djibril, enfermé dans un hôpital psychiatrique, replonge dans son passé de jeune membre d'un gang comorien, et de son amour interdit avec Camilla, une gitane de la bande rivale. Six ans après Shéhérazade, Jean-Bernard Marlin revient à Marseille avec un drame shakespearien mêlant amour et faux prophètes, en misant au passage sur des séquences fantastiques déroutantes. Le film revient ensuite au présent et culmine en un récit d’apprentissage poignant, porté par la spontanéité de ses acteurs, recrutés lors d'un casting sauvage.

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Le Château solitaire dans le miroir, de Keiichi Hara

Des jeunes de tous horizons se retrouvent piégés, en passant par des miroirs, dans un monde parallèle gardé par une créature lupine. Ils vont devoir percer les secrets du lieu pour en sortir. Cette relecture des contes de fée signée du grand réalisateur d’animation Keiichi Hara (Miss Hokusai) nous confronte aux angoisses les plus dures de l’adolescence, sans oublier la beauté de la forme, et sans que la rêverie ne l’emporte à aucun moment sur le réel.

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