"On peut comparer notre approche à celle du Sherlock avec Benedict Cumberbatch".
Véritable réussite, le remake de Perry Mason sur HBO vient de se terminer (en France sur OCS), mais une saison 2 a été commandée par la chaîne américaine. Pourtant, au départ, il devait simplement s'agir d'une mini-série événement :
"Nous avons construit l'histoire de sorte qu'on finit par réunir les trois membres de base... Ce qui peut fonctionner de manière satisfaisante pour une série limitée ou quelque chose à venir si vous voulez faire une suite", expliquent dans TVLine les créateurs / producteurs exécutifs, Rolin Jones et Ron Fitzgerald. "Et plus vous avancez dans la construction de votre histoire, plus on se dit que ce serait cool de faire ceci ou cela. Vous semez des graines et, puis vers la seconde moitié du processus, vous commencez à écrire des relations et de nouveaux points d'intrigue et vous commencez à suggérer qu'il y a des ramifications à venir (...) Nous avons délibérément adapté les débuts du premier livre, pour que la base soit posée. La porte est juste là. Il n'y a plus qu'à l’ouvrir."
Perry Mason fait briller du neuf avec du vieux (critique)Ils précisent que cette avant-dernière scène est "littéralement les deux premières pages du premier roman. Nous nous sommes vraiment inclinés devant Erle Stanley Gardner, avec cette volonté d'être incroyablement respectueux. Erle Stanley a écrit de manière agressive, et j'aime à penser que nous avons fait quelque chose dans le genre ce qu'il aurait fait, s'il avait travaillé pour HBO, ici et maintenant."
Quant à savoir en quoi consistera la saison 2 : "Nous voyons les romans comme des points de départ… Nous n'étions pas sûrs qu'il y aurait une deuxième saison ou quoi que ce soit d'autre, mais nous savions que nous voulions commencer dans les livres. Ce sera donc dans les livres (que nous trouverons la suite). Nous envisageons d'utiliser plusieurs livres de différentes manières. Je suppose que je comparerais notre approche à celle du Sherlock avec Benedict Cumberbatch, où vous pouvez en quelque sorte ressentir l'ADN d'Arthur Conan Doyle."
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