Double Je
France 2

Sous-titrée "Super Jimmy", la série est parfaitement calibrée pour la case des fictions criminelles du vendredi soir de France 2.

Dans la série des flics iconoclastes de France télévision, vous allez donc bientôt découvrir Déa Versini (Carole Weyers), une capitaine de police qui a la  particularité d’avoir un ami imaginaire comme coéquipier : Jimmy (François Vincentelli). Problème, un jour on lui colle un véritable partenaire : le lieutenant Matthieu Belcourt (Ambroise Michel)...

Double Je est parfaitement calibrée pour la case des fictions criminelles du vendredi soir de France 2. : sympathique, divertissante et légère, à mille lieues des fictions policières de la case du lundi soir (Kepler(s) ou Les Rivière Pourpres par exemple) beaucoup plus sombres en général.

Alors, Double Je vaut-elle le coup d'oeil ? Pour peu que l’on ne soit pas trop regardant sur l’originalité, effectivement, la série se laisse regarder et même plutôt deux fois qu’une. Il faut dire que le charme de Carole Weyers (Déa Versini), honorée au récent festival Séries Mania, y joue pour beaucoup. Le personnage, comme la comédienne (notons d’ailleurs le très bon choix de casting général de la série) possède ce je ne sais quoi qui attire tout de suite la sympathie. Les enquêtes sont tarabiscotées juste ce qu’il faut pour que le spectateur puisse se sentir  successivement  méga intelligent  quand il anticipe les mystères  ou totalement à la ramasse. Les personnages sont assez attachants sans toutefois être sans aspérité ou trop caricaturaux, comme souvent dans ce genre de série. .

L’humour que l’on attend de ce genre de série est bien présent. Tant dans les situations que dans certains dialogues bien enlevés.  Rappelons que Camille Pouzol (la créatrice de la série avec Stéphane Drouet et Lionel Olenga) fut à bonne école. On lui doit des scénarios pour Dix pour centKaboul Kitchen, Cherif ou encore Hard.

On regrettera tout de même que l’ami imaginaire de Déa Versini, Jimmy, soit un peu sous exploité dans les premiers épisodes que nous avons vu. Il y a là du potentiel à creuser.

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