Toutes les critiques de L'Agence tous risques

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Bardé d'action et sans prétention, son blockbuster joue avec zéro complexe la carte de la grosse artillerie. De quoi séduire petits et grands enfants.

  2. Chronic'art
    par Guillaume Loison

    En fait, le film n'est que cela : une enfilade de missions briefées et exécutées dans le même mouvement, sans respiration, avec une exigence de spectaculaire sans cesse renouvelée. Ce qui fait sa force (obsession du rythme et du rendement) mais le pousse aussi immanquablement au surrégime - d'autant que Carnahan n'arrive évidemment pas au genou d'un De Palma ou d'un McTiernan. Sa mise en scène répète les mêmes figures en boucle et renonce la plupart du temps à démêler les effets de manche du scénario. Visuellement, L'Agence tous risques le paie forcément, compensant par une surenchère artificière. Pas dramatique, mais quand même : si l'honnêteté de l'entreprise n'est pas en cause, le film, lui, pèse quand même un peu sur l'estomac.

  3. L'Express
    par Julien Welter

    La surenchère est parfois fatigante, mais le divertissement potache reste amusant grâce à l'alchimie du casting et aux cigares de Liam Neeson. La camionnette, elle, n'a pas un grand rôle.

  4. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Avoir “deux coups d’avance”, c’est, par exemple, situer son récit non pas avant ou pendant la guerre en Irak, comme Green Zone de Paul Greengrass ou Fair Game de Doug Liman, mais juste après, lors du (futur) désengagement des troupes américaines. Et ne pas tomber dans le panneau des dénonciations faciles au sujet des armes de destruction massive, pour préférer une bête chasse aux billets verts (seules ADM cachées par les généraux de Saddam) qui, contrairement aux manichéennes fictions de gauche précitées, n’épargne pas la CIA, elle.

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Conteneurs valseurs et tanks volants sont les ingrédients d'un festival de cascades.
    Au-delà de ces scènes spectaculaires, c'est l'alchimie entre les personnages qui emporte l'adhésion. La complicité unissant Hannibal, Futé, Looping et Barracuda donne envie de leur voir confier une nouvelle mission. Si l'humour de la série et son côté système D ont été gommés, ce n'est pas au détriment de protagonistes charismatiques. Le quatuor transforme ce qui n'aurait pu être qu'une énième grosse machine en vraie partie de plaisir.

  6. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Ce qui à l'origine (le feuilleton télévisé) constituait déjà une approche décontractée de l'aventure devient ici une parodie aux accents burlesques, aux péripéties parfois démentielles relevant du dessin animé le plus débridé. L'usage d'effets numériques accentue par ailleurs cette dimension de cartoon tout comme le cabotinage des comédiens. On se demande dès lors pourquoi une telle démesure, qui pourrait avoir une portée authentiquement subversive, est tempérée par de fréquents appels au patriotisme et à la solidarité guerrière (les héros sont tous d'anciens Rangers fiers de l'être). L'ensemble est parfois amusant, subissant toutefois des baisses de rythme et sombrant, dans sa dernière partie, dans une confusion assourdissante.

  7. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Au final, avec autant de cascades imposantes, d’action costaude et d’effets spéciaux démesurés, L’agence tous risques est un plan d’avenir pour la Fox et les exploitants. La garantie d’un vrai bon gros succès populaire dans les salles. A moins que la coupe du monde joue les gros bras sur le terrain.

  8. Télérama
    par Jérémie Couston

    Le patriotisme paramilitaire de la série des années Reagan est avantageusement adouci par un scénario truffé d'humour et une mise en scène très énergique. Le réalisateur enchaîne les cascades - en particulier aériennes - d'autant plus jouissives que parfaitement invraisemblables. On voit un char d'assaut voler, des hélicoptères faire des loopings et des containers déplacés à la grue comme des gobelets de bonneteau... L'abracadabrantesque farce d'espionnage, avec le côté paranoïaque à la Jason Bourne, semble avoir des effets boostants sur les acteurs eux-mêmes. Liam Neeson, épatant Hannibal Smith, a rajeuni de dix ans.

  9. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Après « Mission : Impossible », « Drôles de dames », et « Sex and the City » notamment, c’est au tour de « l’Agence tous risques » de faire l’objet d’une version cinéma. Ce film d’action réalisé par Joe Carnahan est fidèle aux héros créés par Frank Lupo et Stephen J. Cannell un quatuor d’ex-marines spécialistes des missions impossibles pour la série diffusée dans les années 1980.