Toutes les critiques de L'Age Des Ténèbres

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eve Gimenez

    Jean-Marc mène une vie minable. Son seul réconfort ? Ses fantasmes. Avec L’Age des ténèbres, le réalisateur du Déclin de l’empire américain et des Invasions barbares clôt une trilogie amorcée il y a vingt ans. Alléluia ! Dans ce dernier volet, Denis Arcand raconte une histoire sans intérêt. Comme d’habitude, il a voulu mêler le comique au tragique, mais le mélange donne un résultat un peu bâtard, jamais complètement drôle, jamais totalement touchant. Son propos sur les travers de la société canadienne est noyé dans un délire moyenâgeux et érotique qui laisse perplexe.

  2. Première
    par Isabelle Danel

    On sourit trop vaguement devant cette farce kitsch et potache qui bénéficie toutefois des bonnes volontés du comique télévisuel québécois Marc Labrèche et d'une kyrielle de jolies femmes, dont Diane Kruger en blonde (in)accessible et Emma de Caunes en journaliste nymphomane.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Jamais bien fins, jamais bien drôles, mais parfois bien vus, les gags s'enchaînent, à domicile, au bureau, dans ses rêves, sur le ton doux-amer si caractéristique de l'auteur du Déclin de l'empire américain.

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Une nouvelle fois, le réalisateur du Déclin de l'Empire américain fustige sur le mode de la farce sociale les travers de notre époque formidable. Tout n'est pas désespéré puisqu'on peut en rire. Arcand le prouve.

  3. Le JDD
    par Barbara Théate

    A travers les délires de son héros au bord du pétage de plombs, Denys Arcand critique avec humour notre société devenue inhumaine, polluée et totalement absurde. Mais au bout d'une heure, la mécanique de Denys Arcand s'enraye. Les fantasmes deviennent répétitifs et lassants, la satire devient moins pertinente. Le film ne décolle pas et se perd malheureusement dans les ténèbres.

  4. Elle
    par Anne Diatkine

    Ce qu'il y a de plus réussi dans L'âge des tenèbres, c'est la critique du politiquement correct et du principe de précaution qui interdit l'usage de certains mots et oblige à fumer en cachette, même dehors. L'absence de de surprise garantit l'ennui malgré quelques rires, et l'idéologie du film, qui fleure la mysoginie, est déplaisante.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    On ne reconnaît que de loin, dans ce catalogue rageusement pataud, le réalisateur inspiré et pertinent du Déclin de l’empire américain et des Invasions barbares, attachants portraits d’une génération malade de ses idéaux perdus. On se console un peu en découvrant le talentueux Marc Labrèche (vedette outre-Atlan­tique du Cœur a ses raisons, désopilante parodie des Feux de l’amour), et en attendant, peut-être, que les ténèbres se dissipent dans un prochain film.