Toutes les critiques de Eyjafjallajökull

Les critiques de Première

  1. Première
    par Renan Cros

    Un road-movie hargneux à travers l’Europe porté par deux poids lourds de la comédie, on pouvait craindre le pire. Sorte de Délire Express à la française, Le Volcan (nom de code du film) est cependant une course folle souvent très drôle qui entraîne ses deux héros monstrueux dans les pires situations. Si, au départ, on s’amuse des petites vacheries anodines que se font les ex, l’histoire dérape soudain dans une outrance jubilatoire à la fois cartoonesque et inquiétante. Personnages improbables, violences physiques démesurées, gags absurdes, cette Guerre des Rose s’offre même une pointe
    d’amertume plutôt fine. Mené avec brio par l’impériale Valérie Bonneton, géniale en harpie, Eyjafjallajökull révèle également un Dany Boon plus en retenue et en justesse. Si le film a parfois du mal à trouver son rythme de croisière, il faut lui reconnaître d’indéniables qualités d’écriture et l’envie de dynamiter la comédie populaire de l’intérieur.

Les critiques de la Presse

  1. Public
    par Florence Roman

    La bonne idée du flm, c'’est surtout Valérie Bonneton, actrice trop rare au talent comique inépuisable. Peu de comédiennes arrivent à être drôles sans charger la mule tout en restant dans la nuance. Valérie y parvient, même si le scénario lui demande souvent d'’en faire des tonnes.

  2. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Dany Boon, qui se fait de plus en plus rare sur les écrans, revient sur le devant de la scène avec Eyjafjallajokull, un film au nom volontairement imprononçable (une stratégie de com’ qui devrait porter ses fruits), un an après le très inégal Un plan parfait. Aux manettes, Alexandre Coffre, jeune réalisateur de Une pure affaire, pour une comédie bien de chez nous au parfum de déjà vu mais doté d’un humour(amour) vache des plus sympatoches. En prime, la géniale Valérie Bonneton qui tient la dragée haute au chti Boon pour son premier rôle principal au cinéma.

  3. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Une comédie des plus classique portée par son duo d’acteurs qui font le taff et une trame scénaristique éculée mais dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

  4. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    En dépit de l’énergie déployée par les deux acteurs, on sourit plus qu’on ne rit dans cette comédie familiale sympathique certes, qui lorgne du côté de La Guerre des Rose. Mais où est l’éruption
    de gags ?

  5. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Une comédie qui n'a, hélas, ni le rythme ni le mordant de La Guerre des Rose. La faute à des gags téléphonés et une volonté de happy end à l'opposé de ce que les premières minutes laissaient espérer.

  6. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Le duo Boon-Bonneton y est volcanique sans forcer. En dépit d’un léger refroidissement à mi-parcours, le scénario évite les cratères.

  7. Les Fiches du cinéma
    par Michael Ghennam

    Loin de jouer la carte de la comédie romantique, “Eyjafjallajökull” est une comédie acide, où les coups bas sont légion, et où la géniale Valérie Bonneton brille de mille feux.

  8. Libération
    par La rédaction de Libération

    Quelques gags, assez classiques au demeurant sur l'air du duo mal apparié, fonctionnent bien.

  9. StudioCiné Live
    par Christophe Carrière

    le postulat est alléchant, promesse d'un mélange de Midnight Run (road-movie truculent) et de La Guerre des Rose, et le résultat est décevant. Les fausses bonnes idées se multiplient, les personnages secondaires sont inexistants ou improbables... Surtout, le rythme n'y est pas. Un comble pour une comédie qui se devait d'être trépidante. Reste tout de même l'abattage des comédiens principaux. Dany Boon y découvre un côté teigneux insoupçonné, et Valérie Bonneton excelle en incorrigible vacharde. Un joli couple.

  10. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Ils (Valérie Bonneton et Dany Boon) ont divorcé. L'éruption de l'Eyjafjallajökull les force à faire la route ensemble en une longue séquence de scène de post-ménage. Le grand mystère du film réside dans le petit nombre d'occasions de rire que suscite la réunion de deux talents comiques de cette magnitude.

  11. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    L'image est laide, granuleuse, le rythme aux abonnés absents. Quant à la ­réalisation, elle est d'une platitude navrante. Les plans s'enchaînent sans imagination. Pour meubler le vide et donner le tempo, une musique façon Starsky et Hutch prend le dessus sans jamais enrichir une situation. Que sont venus faire dans cette galère Dany Boon et Valérie Bonneton?