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(...) une dérive planante et sophistiquée, entre résurgences du passé et incarnations « Novö », concept futuriste cher à Adrien, se déployant dans la volupté digitale des mégalopoles asiatiques. Bémol tout de même : le vieux lion du rock’n folk ne trouve comme héritiers qu’une poignée de freluquets poseurs qui, sur tous les plans, échouent à se hisser au niveau de leur glorieux ancêtre.
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Du tatouage conceptuel aux paradis artificiels, de la référence passée à la référence présente, ces "Jeunes gens mödernes" n'ouvrent pas facilement à l'étranger la porte du cénacle. (...) Mais la tentation de céder à l'hypnose est forte, pour rejoindre un instant le clan des initiés, ou pour la bonne cause, dont ils n'ont cure : voire le monde entièrement.
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La rencontre entre les Entristes et Yves "Orphan" Adrien accouche d'un dialogue de sourds, de deux monologues qui ne font jamais lien. (...) Évitant la complaisance nostalgique grâce à un montage dynamique (...) [le film] est à son meilleur quand Yves Adrien est à l'image et à la parole.
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par Jacques Morice
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Les critiques de la Presse
Le film offre surtout le plaisir d'images inédites (avec la muse Edwige, Daniel Darc, Pascal Greggory...) ou oubliées (Alain Pacadis à "Apostrophes").