Toutes les critiques de Cruella

Les critiques de Première

  1. Première

    Londres, années 70. Graig Gillespie (Moi Tonya) nous plonge dans les prémices d’une vie, celle d’Estella/Cruella De Vil avant que celle-ci ne devienne celle que l’on connaît tous : la fameuse voleuse de dalmatiens. Superbement porté par un casting sans fausse note le film met en scène deux Emma : Stone, dans le rôle d’Estella/Cruella, et Thompson dans celui de la baronne von Hellman. Et leurs compositions irrésistibles comptent pour beaucoup dans le plaisir pris devant cette histoire originale, assez prenante et pas du tout enfantine, pour un film inspiré de l’univers Disney. En réalité, peu de chose nous ramènent au dessin-animé originel, si ce n’est l'aspect physique de Cruella – coiffure et maquillage – ou trois malheureux dalmatiens. On ne voit pas les 2h14 passer ! Dans la droite lignée de l'emballant Moi, Tonya, on sent que Gillespie s'est régalé à mettre en scène cette héroïne haute en couleurs. Un enthousiasme qui traverse l'écran.

    Inès Derbak