Toutes les critiques de Conviction

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Conviction restitue, à la manière des Dossiers de l'écran, une histoire vraie qui sert de tremplin idéal à un débat sur les erreurs judiciaires. S'il ne s'en tenait qu'aux faits, le film serait plié en 30 minutes. Mais le réalisateur Tony Goldwyn s'intéresse aux implications humaines de l'affaire. Tony Goldwyn, un ancien acteur, a fait la part belle aux comédiens en leur offrant une quantité de rôles fouillés. Même si certains se réduisent à quelques scènes, ils sont tous mémorables, d'autant que les presque deux décennies qui séparent le début de la fin de l'histoire donnent l'occasion aux acteurs de changer physiquement. Sam Rowkwell - presque sobre dans un rôle turbulent - mérite une mention spéciale, tout comme Minnie Driver à qui la maturité va plus que bien.

Les critiques de la Presse

  1. Brazil
    par Véronique Kientzy

    Le casting impeccable donne de beaux moments avec une mention particulière à la belle relation entre Minnie Driver (...) et Hilary Swank à fond dans son personnage.

  2. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    L’histoire vraie de Betty Anne Waters - mise en scène comme une dramatique du dimanche après-midi sur M6. Hilary Swank en sœur courage ravira les ménagères de moins de 50 ans. Seul le toujours excellent Sam Rockwell, dans le rôle du frangin white trash, bouscule un peu le ronron de ce (télé)film auquel ne manque que le débat façon "Dossiers de l’écran" sur les erreurs judiciaires.

  3. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Vaut surtout pour l'interprétation des comédiens

  4. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Hilary Swank a la présence d'un pneu et Sam Rockwell tire tout le film à lui, avec une intensité émotionnelle bouleversante.(...) Ca donne une oeuvre sans grande originalité, sorte d'écrin mal cousu pour l'excellent Sam Rockwell.

  5. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    A la lisière entre classicisme et académisme, ce biopic judiciaire dispose d’une interprétation de premier ordre. La réalisation, elle, est aux abonnés absents.

  6. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Ne comptant que sur son histoire, le réalisateur ne fait pas attention à grand chose d'autre : ni à la construction tout en flash-back mal fichus, ni aux personnages secondaires, ni aux détails concrets, qu'ils soient matériels, historiques, ou simplement d'ambiance. On sait exactement vers où on se dirige, et on n'a d'autre choix que d'attendre le déroulement du programme.