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Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Pas toujours égal, le nouveau Zemeckis confirme l'incroyable pouvoir d'attraction de Marion Cotillard.

    Tout commence au Maroc, en 1942. Le lieu et la date ne sont pas anodins : ce sont les mêmes que dans Casablanca, le chef d’œuvre de Michael Curtiz. La rencontre amoureuse entre les deux principaux protagonistes, une espionne française, Marianne, et son homologue canadien, Max, se passe elle aussi dans un club huppé qui réunit dignitaires allemands, collabos français et réfugiés de tous les pays. Ce clin d’œil -forcément volontaire- à l’âge d’or d’Hollywood irrigue tout le film, nostalgique et ultramoderne à la fois, classique dans le fond (ces deux espions s’aiment comme dans les années 30-40, l’acmé de leur histoire ayant plus tard pour cadre un pique-nique bucolique en famille) et audacieux sur la forme (mélange de reconstitution classieuse et d’effets visuels aussi invisibles que spectaculaires). Christophe Narbonne