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Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

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Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

Al Pacino : "Arrêter de boire m'a sauvé la vie"

Considéré comme l'un des plus grands acteurs de sa génération, une légende du septième art avec des films cultes tels Le Parrain, Carlito's Way ou encore Scarface, Serpico et Heat, Al Pacino se prête au jeu de la confession et du souvenir, raconte en toute franchise ses excès au journal The Sun et admet même qu'à cause de l'alcool et des drogues, il ne se souvient pas vraiment des années 70, ni des années 80 d'ailleurs.Depuis ses débuts en 1969 avec Me, Natalie, Al Pacino n'a jamais quitté le grand écran. Acteur un jour, acteur toujours, à 75 ans, Al Pacino ne se voit pas arrêter un jour : "Etre acteur c'est comme une seconde nature pour quelqu'un qui comme moi est dans le métier depuis si longtemps. C'est impensable d'arrêter. Evidemment je me rends compte que je deviens vieux mais, hey!, je peux encore le faire".Amoureux du cinéma, Al Pacino n'a pourtant jamais caché l'être beaucoup moins des à côtés : "Devenir riche et ­célèbre ne m’a jamais intéressé : la seule chose qui a toujours compté pour moi, c’est de jouer" expliquait-il dernièrement dans les colonnes de Paris Match. Aussi, en 1972, quand il découvre soudainement la célébrité après Le Parrain, Al Pacino n'est pas préparé ("J'avais des problèmes avec toute cette attention", The Sun) et malgré le conseil de celui qu'il décrit comme son mentor Lee Strasberg ("Il m’a dit cette phrase que je n’ai jamais oubliée : 'Darling, il faut simplement t’adapter'"), le début de la gloire n'est pas facile à gérer et Al Pacino vit son non-anonymat nouveau à grand renfort de drogues et alcool à tel point qu'il reconnait aujourd'hui ne garder qu'un souvenir flou de ces années : "J'étais un gros buveur, ça c'est sûr, ma carrière a explosé dans les années 70 et, j'en suis désolé, mais je ne me souviens pas de grand chose de cette période. Main­te­nant que j'y pense, je ne souviens pas non-plus des années 80 !" admet-il avec humour.Aujourd'hui, il n'a pas touché à une goutte d'alcool depuis 30 ans. Cette sobriété salvatrice il la doit à son professeur de théâtre, Charlie Laughton. Il lui a sauvé la vie reconnait-il : "Il est celui qui m'a dit 'Al, je ne vais pas te deman­der d'arrê­ter quoi que ce soit, mais de te rendre compte que tu bois et que tu prends énormément de trucs'. Cette prise de conscience a fait son chemin et un an plus tard, je déci­dais d'arrê­ter tous ces trucs. Ça m'a sauvé la vie" conclut-il. Dernièrement à l'affiche de The Humbling, Al Pacino s'illustrera prochainement dans Manglehorn, jouera les rockstar sur fond de sexe, alcool, drogue et John Lennon dans Danny Collins et donnera la réplique à Anthony Hopkins dans Beyond Deceit.L'histoire de Mangelhorn : A.J. Manglehorn, un serrurier solitaire vivant dans une petite ville américaine, ne s’est jamais remis de la perte de l’amour de sa vie, Clara. Obsédé par son souvenir, il se sent plus proche de Fanny, sa chatte, que des gens qui l’entourent et a choisi de trouver du réconfort dans son travail et sa routine quotidienne. Malgré tout, il entretient des relations humaines fragiles en maintenant un contact intermittent avec son fils Jacob, sa petite-fille et surtout Gary, ancien toxico qu’il a pris sous son aile. Manglehorn a entrepris de construire une étrange amitié amoureuse avec Dawn, employée de banque au grand cœur. Mais saura-t-il trouver la bonne clé pour se libérer à jamais des secrets du passé ?La bande-annonce de Manglehorn, au cinéma le 3 juin 2015 : iframe src="http://www.premiere.fr/jwplayer/embed/4165258/internal" frameborder="0" width="520" height="292"> MC