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Un portrait-robot de l’acteur en sept trucs qui n’appartiennent qu’à lui.

Mise à jour du 5 mai 2019 : TF1 rediffuse ce soir Equalizer. L'occasion de republier notre portrait-robot de Denzel Whasington, réalisé pour la sortie des Sept Mercenaires.

S'il existe une star qui rayonne plus fort que ses films, c'est bien Denzel Washington. Du regard froid comme la pierre à la démarche gangsta cool en passant par le sourire en dents de lapin, voici ses principaux traits caractéristiques.

La normalité
Souvent, au milieu d'une scène, il sort une blague (pas très drôle) qui n'a rien à voir avec le film mais qui fait marrer ses collègues du commissariat. Une sorte de moment creux, fait exprès. Sa manière d'indiquer qu'il est des nôtres.
Vu par Denzel : « Je travaille de l'intérieur. Je ne me regarde pas faire et je ne cultive pas un style. Ce serait le meilleur moyen de perdre le contact avec la réalité du rôle. Je suis comme un fabricant de bouteilles. J'essaye de faire la meilleure bouteille possible ». 

 

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(Training Day)

L'action assise
Pour ses films d'action « assis », dans un cockpit ou une cabine de train, il joue à partir de la taille. Mais la présence hors cadre de son légendaire fessier n'est-elle pas aussi un moyen de le mettre en valeur ?
Vu par Denzel : « J'ai la chance de paraître encore assez jeune pour mon âge mais, physiquement, il y a des choses que je ne peux plus faire. Et je n'ai jamais été un héros d'action très agité de toutes façons. Ma plus grosse 'cascade' a été de courir en robe de chambre dans la rue pour Ricochet ».  

 

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(Unstoppable)

Le bisou
Monstre de sex appeal, Denzel assume tranquillement dans ses films sa réputation d'homme à femmes. Il a embrassé presque toutes ses partenaires black/latino à l'écran. Pour ce qui est des blanches…
Vu par Denzel : « J'embrasse beaucoup mais j'ai eu très peu de scènes de sexe dans ma carrière. Il existe une rumeur : j'hésiterais à coucher au cinéma de peur d'antagoniser mon public féminin. N'importe quoi ! Donnez-moi des scènes de sexe. Je les ferai. Ca fait partie du boulot »

 

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(2 Guns)

Le cri du coyote
Depuis le début de sa carrière, on ne cesse de lui chercher des noms d'animaux. La vélocité d'un chat ? La grâce d'une panthère ? Training Day, en 2001, met fin au débat : il est le loup de Tex Avery. 
Vu par Denzel : « Grand moment de tournage : Fuqua, derrière la caméra, et moi, devant, en train d'hurler à la lune pendant dix minutes... Cette réplique, 'King Kong Ain't Got Shit on Me' ? Je l'ai inventée. Dans sa tête, Alonzo, mon personnage, se voit comme le roi de la jungle ».

 

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(Training Day)

Les lunettes
Denzel n'est pas Johnny Depp. Il n'a pas besoin de vieilles ratiches pour l'aider à trouver le personnage. Seul pêché mignon : les lunettes. Comme élément dramatique ou pur effet de style.
Vu par Denzel : « J'aimais bien l'idée des lunettes dans Le livre d'Eli. On pense tout du long à des lunettes de soleil et on comprend à la fin que ce sont des lunettes d'aveugle. Même s'il n'en a plus besoin, puisque Dieu lui a 'donné' la vue, il continue de les porter. Pour moi, ça parle d'humilité... »

 

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(Le Livre d'Eli)

Le bloc de granit
Quand la tempête gronde, son visage ne se contente pas de se fermer ; il change de texture. Dans Man on Fire et Equalizer, il porte la non-expressivité à un niveau de minéralité subjuguant. Du liquide qui coule sur une pierre...
Vu par Denzel : « Les rôles qui vous consument le plus sont ceux qui, en apparence, exigent de vous le moins d'énergie. Frank Lucas dans American Gangster par exemple... Vous devez ancrer l'émotion si profondément, c'est épuisant ».

 

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(Equalizer)

 

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L'ange de la vengeance
La violence dure pour expier les pêchés. Sa dernière grande figure de style. Mais l'esprit du Saint Vengeur s'étend à toute sa filmo. En ce qui concerne Denzel, l'anti-héros alcoolo de Flight aurait dû prendre perpète.
Vu par Denzel : « Les hommes de foi ne se mettent pas de barrières. Nous ne sommes pas absolutistes, nous sommes des individus complexes. Personnellement, je pense qu'Alonzo, dans Training Day, devait payer le prix fort. Une mort atroce, digne de la vie qu'il a vécue ».   

 

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(Flight)