Toutes les critiques de Une femme heureuse

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    L'idée de regarder Gemma Arterton pendant quatre-vingt-dix minutes à l'écran est plutôt bonne : le problème d'Une femme heureuse est qu'il ne s'empare pas de son procédé pour en faire quelque chose de passionnant. Le film improvisé par ses comédiens et son réalisateur à partir d'un canevas archi simple : une femme s'emmerde dans son couple. La conséquence est que le spectateur, à son tour, s'emmerde sec au fil de cette succession de gros plans très longs sans enjeu ni dramaturgie. L'ennui peut être un bel enjeu de cinéma (Sonatine de Kitano, au pif), ici il ne l'est pas. Restent le magnétisme d'Arterton et le charme canaille de Dominic Cooper en mari beauf. C'est très peu. Autant dire rien.