Transformers 2 : La revanche

Avec plus de 154 minutes d’explosions, de tôles froissées et de SFX sidérants, Transformers 2 finit par succomber au syndrome Bad Boys 2.
Michael Bay se laisse aller à ses démons : délires techno, comédie teen graveleuse, bouillie narrative et scènes d’actions spectaculaires…. C’est sur, depuis le premier volet, les prouesses technologiques ont encore fait un bond et le combat de robot à Shangaï fera certainement date dans l’histoire du numérique. Mais alors que le premier Transformers semblait (un peu) maîtrisé, cette suite n’a qu’un objectif : en foutre plein la tronche. Et le spectateur sort de la projection littéralement lessivé, épuisé physiquement par le déluge de métal qui lui tombent sur la gueule et les explosions assourdissantes. C'est impressionnant, mais pour vivre la guerre des robots, il faut être bien entraîné.

Les fans en auront pour leur argent tant la démesures est aux commandes. Si vous n'êtes pas du club, mieux vaut aller voir ailleurs, au risque de sortir avec un mal de crâne... XXL forcément.

C'est moins cher qu'une lobotomie et le résultat est le même : au fil des deux heures et demie que dure la projection de Transformers 2 : la revanche, on sent son QI fondre comme neige au soleil. Et c'est une réaction de défense bien normale. Si l'on maintient son intelligence en éveil, le film est insupportable de bêtise (sans parler de la laideur), si on se laisse abrutir par les explosions et les effets spéciaux, c'est juste un mauvais (et interminable) moment à passer.