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Cette première fiction d’une documentariste remarquable (Nos lieux interdits), suit les pas d’une héroïne inlassable et indomptable, interprété avec une énergie folle par Soufia Issami. Dans les usines du port de Tanger, Badia est une «fille crevette» qui crève sous l’odeur tenace des crustacés qu’elle décortique et braque de riches villas avec son gang... Dans ce portrait percutant d’une jeunesse marocaine d’aujourd’hui, la réalisatrice inclut le monde entier. Sans folklore et avec une violence inouïe, son constat abrupt fait mouche et fait mal.
Toutes les critiques de Sur la planche
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est une jeune Tangéroise en mouvement perpétuel : le jour, elle décortique des crevettes dans une usine, la nuit multiplie arnaques et mauvais coups, rêvant de la "zone franche" où le travail est plus rémunérateur. Un premier film qui capte l'énergie désespérée d'une fille qui veut s'en sortir...
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Un film à l'énergie brute, propre à renverser toute certitude. essentiel !
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Sur la planche est cet outsider tombé en fin de Festival qu’on a attendu dix jours. C’est le film dont on rêve : surgi de nulle part, tout en tension, capable d’imposer sa règle du jeu et de nous y plier.
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Sur la planche est plein d'énergie, de cris et d'envie de cinéma. Le film est passionnant parce qu'il sait manier le romanesque et le réel, la péripétie et la vérité.
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La première grande réussite de Sur le Planche réside dans le compression du temps et de l'espace. Pas un seul moment de répit pour le spectateur que la réalisatrice prend même le risque d'asphyxier (...) la deuxième grande qualité du film : la qualité de son casting (...) La puissance de ce lancé collectif transforme alors ce caillou de réel et une fascinante météorite cinématographique.
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Dans Sur La Planche, les hommes sont réduits à l’état de silhouettes, les personnages qui comptent sont les filles de 20 ans, Badia, Imane, Nawal et Asma. Ces quatre-là n’ont pas leur langue dans leur poche, et les hommes ne leur font pas peur.
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Ce film bancal, d'une imperfection désirable, recèle de fait une magie noire susceptible de conquérir le coeur du public : pêche d'enfer, gang de jeunes actrices explosives, hold-up poétique. Ajoutez à cela le jus d'un polar social branché sur la ligne à haute tension du printemps arabe et vous obtenez cette sorte de petit diamant brut.
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On retient l’énergie de ce premier film et l'extraordinaire vitalité de ses interprètes - toutes non professionnelles.
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Un thriller social qui joue sur l'urgence et la mobilité avec une certaine efficacité.
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Un portrait de femme quelque peu répétitif dans son scénario, mais magnifié par une mise en scène électrique.