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Julien Després signe un reportage simple, sincère et courageux sur l'état de la profession de journaliste en France.
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Le film opère par ailleurs un retour éclairant sur l'histoire de la presse au XXe siècle, sur la manière dont le terme propagande qui avait (...) été abandonné au profit de "relations publiques", qui sont aujourd'hui le premier véhicule de l'idéologie dominante.
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Ce documentaire pointe le manque d'indépendance de la presse, mais avec moins de verve que Serge Halimi ou Pierre Carles.
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Ce doc souffre de la comparaison avec l'excellent "Les nouveaux chiens de garde" (...) car il ne fait, pour l'essentiel, que répéter, avec moins d'ironie mordante et de façon plus scolaire, ce que celui-ci dénonçait joyeusement et brillamment
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Pour aller plus loin, il serait aussi intéressant de voir que la question de la pratique même du journalisme, de son contenu, de son éthique, se trouve singulièrement absente du documentaire de Julien Després. Pire, il ne semble pas vraiment conscient que ses moulins à vent ne sont que le reflet de ses propres penchants endoctrineurs : la poignée d’interviews sur laquelle il s’appuie est joyeusement découpée, remontée, mise en dialogue avec tout et n’importe quoi – au détriment, peut-être, de la continuité réelle des entretiens.
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Agaçant par le manque de diversité de points de vue, ce documentaire pose néanmoins avec une certaine justesse la question de l'indépendance de la presse.