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Un exercice de style risqué mais maîtrisé qui s’achève sur le segment Oki’s Movie. Dans ce court ingénieux, l’étudiante se remémore une même promenade, effectuée à quelques années d’intervalle avec deux amants différents. On retiendra également le troisième acte, Après la tempête de neige, qui offre un joli plan-séquence montrant le professeur esseulé, en train de vomir un poulpe vivant, comme pour exprimer son dégoût de la vie. « Ce n’est pas pour leur sujet qu’on apprécie les films mais pour ce qu’ils nous enseignent », affirme Jingu. Dommage que Hong Sangsoo ne remplisse son contrat qu’à moitié dans ce work in progress au goût d’inachevé.
Toutes les critiques de Oki's Movie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Véritable concentré de l’art de Hong Sang-soo, ce work in progress à la forme libre, extrêmement drôle mais aussi très émouvant, enchantera les aficionados du malicieux coréen mais pourrait aussi séduire les néophytes.
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La force d'Hong Sangsoo est de filmer de façon directe, frontale, sans artifice, ce qui pourrait être une virtualité de l'existence, un développement possible de celle-ci.
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(...) Mais ce sont surtout l'intelligence de la mise en scène - aussi précise que modeste - et la finesse du scénario qui emportent l'adhésion du spectateur.
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Au- delà du simple exercice de style, Hong Sang-soo trouve là une manière élégante, et plus grave qu'il n'y paraît, pour s'interroger, mine de rien, sur les difficultés (l'incapacité ?) du cinéma à reproduire la vie.
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Privilégiant habituellement les (très) longs-métrages, Hong Sang-soo ("Conte de cinéma") s’essaie cette fois au format court avec quatre brèves fictions, faussement indépendantes, variations autour de la figure centrale d’un cinéaste, ses déboires amoureux, ses écueils professionnels et son addiction à l’alcool. Une concision convenant parfaitement à l’écriture nerveuse et mordante de cet auteur.