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Tournée sur seize mois, cette chronique brosse une galerie de portraits attachants et cocasses : de la caissière d'une patience d'ange au projectionniste flegmatique en passant par l'inénarrable directeur, amateur de canulars téléphoniques... Reste le constat, sans appel. Perdue d'avance, la bataille contre les multiplexes prend des airs de mission suicide.
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Plutôt que de creuser les causes de ce qui a finalement bouleversé le destin de cette petite salle de cinéma - et qui renvoient à la situation de l'art et essai en France aujourd'hui -, Gaël Mocaër s'en tient à la chronique superficielle, un brin complaisante, des petits moments de vie. Rapidement, le film tourne à vide, donne l'impression de prêcher pour sa seule petite paroisse.