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L’histoire est mise en images à travers des saynètes illustratives et racontée face caméra. Le (tout petit) premier charme passé, ce portrait d’une minorité écrasée souffre d’une structure empesée et du jeu beaucoup trop approximatif des acteurs.
Toutes les critiques de Neko, la dernière de sa lignée
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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nspirée de l’histoire vraie de Neko, jeune Nenet issue d’une peuplade nomade de Sibérie, ce docu-fiction relate l’enfance de cette fillette arrachée à ses parents pour être rééduquée par le Parti communiste soviétique à la fin des années 1950. Dissolution identitaire, disparition d’une culture au nom de l’unification idéologique, perte des racines… autant de passionnants thèmes emblématiques. En revanche, le choix d’une mise en scène tendue entre documentaire et pittoresque, un rien clinique dans sa forme (plans fixes, filmés à distance) contre partiellement son propos. Cette austérité de façade finissant par atténuer la force émotionnelle et lisser la dimension politique de ce destin.
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Le film s’inscrit dans cette même frugalité un peu déroutante et vaut surtout pour l’illustration de ce formatage culturel, drame silencieux perdu dans les vastes plaines.
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par Blottière Mathilde
Dommage qu'un style "brechtien" (les personnages s'adressent parfois à la caméra) l'alourdisse inutilement.
La dramaturgie élémentaire ne fait pas écran avec le réel.