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En dépit d'une fin un rien drama queen, le cinéaste filme ce Dickens moderne et interlope avec une belle rage de (sur)vivre.
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Une aventure sensuelle et sentimentale au lyrisme froid. Une rareté dans le cinéma italien d’aujourd’hui.
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"Mezzanotte" peut être par bien des aspects dérangeant, même s'il ne comporte aucune séquence scabreuse. (...) Être dérangé par un film est souvent profitable.
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Privilégiant les plans-séquences, "Mezzanotte" impressionne également par la constante fluidité des mouvements, de la caméra et des acteurs.
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Le film n'est jamais complaisant ni caricatural avec ces créatures de la nuit.
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Le premier film de Sebastiano Riso se pare de l’esthétique des années 1980 et de tous ses artifices.